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Les mensonges de la Guerre d'Indochine - Philippe Franchini
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Autour - Allemagne nazie
-

Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.


Dien Bien Phu - DBP - Indochine

Indochine
-

Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.

-

Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Vietnam
-

Le mot Vietnam (le sud des Viet) désignait le royaume qui s'étendait au XIXe siècle de la porte de Chine à la pointe de Ca Mau. C'est ainsi que l'empereur Gia Long avait baptisé son pays. Les monarques qui le précédèrent l'appelaient Dai Viet (le grand Viet). Ming Mang, qui succéda à Gia Long en 1820, renomma le pays Dai Nam (le grand sud), mais cette appellation n'arriva pas à supplanter la précédente dans l'usage courant. Les Français utilisèrent le mot An Nam (sud pacifié) que les Chinois employaient couramment pour rappeler que "pendant mille ans, le Nan Yue (Nan Viet ou Viet du sud) fut une marche méridionale du Céleste empire". En reprenant cette appellation, les Français signifiaient qu'ils succédaient au "suzerain" précédent, d'autant que le roi Tu Duc avait fait appel à l'empereur de Chine contre les Français. Les nouveaux maîtres firent plus en réduisant le royaume d'Annam à la portion congrue: la partie centrale du royaume. Le nord et le sud, baptisés respectivement Tonkin et Cochinchine, furent soustraits à l'autorité (toute théorique) du monarque "protégé".
(Définition de Pierre Brocheux extraite du livre de Marc Ferro: "Le livre noir du colonialisme"). (LB)

Dans ce texte :

“ casser du viet ” encore un leurre. de Serge Desbois le samedi 17 avril 2004 à 14h50

Encore une erreur de conception de nos états-majors : “ casser du Viet ”. Le principe consistait à attirer le corps de bataille viet sur un “ hérisson” et d’en détruire la plus grande part grâce à notre puissance de feu. Mais lors de la saison des pluies qui suivait, les effectifs viets se recomplétaient. En effet il n’était pas nécessaire pour les chefs militaires viets que leurs effectifs s’accroissent indéfiniment. Lorsque nous alignions 6 000 hommes, par exemple lors de l’affaire de Cao Bang (voir mon livre,), eux en avançaient 25 000. Lors de la bataille de la Rivière Noire et d’ Hoa Binh, ils en opposaient 40 000 (3 divisions) à 20 000 des nôtres. Un an après Na San, ils présentaient 60 000 hommes autour de Dien Bien phu. Ils n’avaient qu’à pomper dans la masse inépuisable que constituait la population mâle du Tonkin en âge de combattre : sur un total d’environ 22 millions d’habitants à l’époque pour l’ensemble du Vietnam, soit environ 10 à 12 millions au Tonkin, ils pouvaient compter au Nord sur un réservoir d’au moins 2 millions de mâles en état de combattre. Or la masse critique au-delà de laquelle ils pouvaient battre l’armée française dans tous les cas de figure était de 80 à 100 000 bodoïs. En effet nous n’avons pas extrait de notre maillage total de l’Indochine plus de 15 à 20 000 hommes à la fois, pour monter les grands coups, Nasan, Dien Bien Phu, Atlante etc…Nous ne pouvions pas gagner en l’état où nous trouvions à l’époque. C’est ce que m’ont dit fort justement des colonels viets avec lesquels je me suis entretenu quand je préparais mon livre. C’est sans doute la raison de l’appréhension manifestée par Ho chi Minh que l’on envoie le contingent en Indo, menace proférée, paraît-il, par Mendès-France comme un coup de poker dans les pourparlers à Genève ? De ce coté là, les viets ne croyaient pas que cela puisse se produire mais n’en étaient pas certains.

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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