le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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2e DB - Deuxième Division Blindée - France |
- | Division mythique et pourtant bien réelle commandée par le général Leclerc. Symbole politique du renouveau et de la réunification de l'armée française. Elle n'est qu'une des 8 divisions françaises qui débarqueront en août 1944 et participèrent à la libération de la France avec les Alliés, mais elle les a un peu éclipsées. Elle est principalement connue pour la libération de Paris et Strasbourg qui furent pourtant ses combats les plus faciles.
La 2e DB fut divisée en 4 groupements tactiques (GT) désignés par l'initiale du nom de leur commandant.
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- | Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).
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- | 2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.
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Dans ce texte : Paris brûle-t-il? de Francis Deleu le mardi 26 novembre 2002 à 23h20
De la revue "Historama" de juin/juillet 1980, extrait d'un article signé par Dominique Lapierre et Larry Collins.
*** Au moment où de Gaulle débouche sur la place de la Concorde, un coup de feu retentit. A ce bruit comme à un signal, la fusillade éclate de toutes parts. Des milliers de gens s'aplatissent sur le sol ou courent se réfugier derrière les chars et les half-tracks. Le sergent Armand Sorriero, l'Américain qui était allé prier à Notre-Dame avec sa carabine, se cache derrière sa jeep. Risquant un oeil, l'ancien d'Omaha Beach se sent soudain "honteux" de sa frayeur. Droit devant lui, il voit, indifférent à la fusillade, passer de Gaulle, "très raide et très grand". Sorrieno pense alors: "Il se tient droit pour son pays."
De l'autre côté de la place, le lieutenant Yves Ciampi, de la 2e DB a eu la même réaction instinctive que Sorrieno. Il est accroupi derrière un char. Mais soudain il sent le bout d'une canne s'enfoncer dans son dos. Un vieux monsieur distingué le regarde avec un air de reproche et lui dit: "Monsieur l'officier, à votre âge, vous devriez vous lever et aller mettre fin à cette fusillade ridicule."
Sur un char, un tankiste crie: "Bon Dieu, c'est la cinquième colonne!" A ces mots, le tireur du char braque son canon sur la façade de l'hôtel Crillon, compte jusqu'à cinq, et fait feu. Dans un nuage de poussière s'écroule la cinquième colonne de l'hôtel Crillon. ***
NB. Les journaliste Dominique Lapierre et Larry Collins sont les co-auteurs du livre "Paris brûle-t-il ?"
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |