L’écrivain allemand sympathisant nazi et anti-sémite Hans Grimm n’a pas écrit que des contes de fées. Il a également commis, dès 1928, ce livre soutenant les inquiétudes perverses de Hess sur l’espace vital affirmé dans le “Mein Kampf” d’Hitler, qui réclamait essentiellement pour l’Allemagne un prétendu droit moral à un meilleur usage de ressources naturelles historiquement mais inéquitablement héritées par les Russes communistes, une race de slaves sous contrôle juif.
Grimm a rencontre Hitler pour la première fois en 1928. Il considérait que Hitler avait une croyance sans équivoque dans l’importance cruciale d’un accord Anglo-Allemand.
Bien après ce livre, Grimm garda une légère indépendence à l’encontre d’Hitler et de sa politique. Il vota “Non” aux élections de 1934 demandant au peuple de combiner les bureaux de président et de chancelier, sur la base de ce qu’Hitler ne devrait pas bénéficier d’une telle concentration de pouvoir entre ses seules mains. Les molles suspicions de Grimm à l’encontre d’Hitler survécurent jusqu’à la fin de la deuxième guerre mondiale. Il critiqua véhémentement, néanmoins, l’attentat de Stauffenberg contre Hitler le 20Juillet 1944.
Anti sémite primal, Grimm notait que Hitler et Goebbels, qu’il vit fréquement après 1931 étaient favorables à un état séparé pour les juifs.