
On trouve en Anglais dans ces lignes quelques unes des convictions profondes du "furieux". L'historien trouve ici la relation par martin borman des discussion privees d'hitler avec ses invites lors de diners ou de dejeuners. Sont-ce la mediocrite du rapporteur ou celle de son maitre ou les deux qui sont consternantes. L'introduction de Hugh Trevor Roper ne manque par contre pas d'interet.
Les commentaires permettent en passant, n'en deplaise aux revisionistes, de penser qu'Hitler etait bien au courant des massacres des Einsatzgruppen (les commandos de Heydrich qui fusillaient les "partisans" sur les lignes de front) et de ce qui se passait dans les camps.
On y trouve aussi les profondes convictions socialistes d'Hitler (ses commentaires sur la speculation boursiere sont eloquants: on les entendra presque verbatim en France quelques decades plus tard sur "ces gens qui s'enrichissent en dormant")
Les commentaires anti-sémites sont permanents, comme est omni-presente la haine du catholicisme (et a un moindre degre du protestantisme)
Petain et Laval ne sortent pas grandi de la lecture de ce livre.