Plus de 60 ans après l'engagement de citoyens suisses dans les brigades internationales aux côtés de la République espagnole, la Suisse officielle doit toujours se faire un peu tirer l'oreille pour qu'elle daigne leur accorder une reconnaissance légitime en mémoire du combat antifasciste.
Pire, durant plus d'un demi-siècle, ces volontaires furent considérés comme des déserteurs et des agitateurs communistes.
Le texte de présentation (extrait du 4e de couv.) :
Les oubliés, ce sont près de huit cents Suisses, jeunes ouvriers pour la plupart, partis pour se battre volontairement en Espagne dans les Brigades internationales entre 1936 et 1938. Deux cents ne sont jamais revenus, morts au champ d'honneur de la lutte contre le fascisme de Franco. (...)
Les survivants, loin de connaïtre la gloire à leur retour en Suisse, furent condamnés et humiliés.
Ce livre retrace l'épopée de trois d'entre eux.
Pour retrouver des bribes de la mémoire longtemps "oubliée" d'une Suisse opposée à l'attentisme bienveillant des conseillers nationaux et des élites économiques et dont les citoyens s'engagèrent, armes à la main, dans la lutte contre le fascisme et le nazisme.
RC