Jacques Guillon est un témoin d'un intérêt exceptionnel. Il était à Mers el Kebir, il a entendu les grondements de la bataille de Malte, il était a Tunis fin 1942 et fut chargé d'accueillir des marins allemands... et a choisi de couler son bateau et de rejoindre ceux qui étaient déja rentrés dans la guerre. Il était ensuite dans la 2e DB.
Il était donc présent lors d'évènements sans équivalents par les "cas de conscience" qu'ils ont provoqués ou par ce qu'ils ont eu de symbolique.
De plus, Jacques Guillon sait nous conter tout cela d'une plume agréable et il jette sur ces évènements un regard distancié.
Disons que les seules fois où il me semble incapable de s'observer lui même avec un peu d'ironie, c'est quand il évoque les Français Libres et leurs bureaux de recrutement ...
Amicalement
Jacques