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4e de couverture :
John Keegan est aujourd'hui considéré comme l'un des plus talentueux et réputés historiens de la guerre. Après cinq années de recherches, il livre une histoire de 14-18 sans équivalent dans les librairies françaises.
L'auteur réussit en effet à donner la mesure mondiale de cette guerre qui implique Africains autant qu'Indiens, Canadiens ou Japonais. En même temps, il n'oublie ni les enjeux nationaux ni les tensions sur les lignes de front, et cette perspective lui permet de s'affranchir des stéréotypes couramment répandus, tels que la responsabilité écrasante de l'Allemagne dans le déclenchement du conflit, la guerre fraîche et joyeuse des débuts, les "erreurs" allemandes sur la Marne ou à Verdun, les mauvais choix stratégiques anglais ou les insuffisances chroniques de la France. Il replace dans leurs justes proportions le rôle des Russes, le poids des Autrichiens, des Britanniques ou des Américains. Il s'interroge enfin sur la pseudo-fatalité de la guerre et sur ses lendemains si décriés.
Aucun sensationnalisme dans ce livre, juste le ton qu'il faut pour évoquer et donner à comprendre une histoire de boue, de sang et d'eau. Ainsi s'esquissent, grâce à John Keegan, la fin du siècle des empires, puis la nouvelle carte d'un monde sur le tracé duquel notre histoire contemporaine s'est écrite.
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C’est une discussion sur le forum qui m’a incité à commencer la lecture de ce livre qui était coincé dans la pile en attente. Sa présentation m’avait séduit. Les quelques pages lues ne m’ont pas déçu. John Keegan sait à l’évidence prendre du recul pour nous donner une vue d’ensemble sous un angle original et zoomer sur les détails qui percutent.
Passionnant !
JGh