L’auteur a vécu de près les événements qu’il relate, puisqu’il faisait partie de la garnison du Fort de Pontisse, installé dans la périphérie de Liège, sur les hauteurs du Canal Albert.
Lorsque la garnison fut contrainte à la reddition, le 18 mai 1940, il fut dirigé avec ses compagnons vers Maastricht.
La petite troupe de prisonniers passa ainsi dans les villages dévastés du Canal Albert, devant les ruines d’Eben-Emael, et franchit l’un des ponts capturés intacts par les Allemands.
« Nous ne saurons jamais ce qui s’est passé ici et comment nous avons été trahis », lui dit un officier avec amertume.
Après ses cinq ans de captivité militaire et une longue enquête, l’auteur, lui, a établi ce qui s’était passé : c’est, paradoxalement, une histoire à la fois stupéfiante et dérisoire !