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Un évadé de Guerre ? C’est celui qui, sans argent, sans papiers, prend, son bâton de pèlerin, profite de la première fenêtre ouverte sur la liberté pour s’échapper à l’univers concentrationnaire et reprend le combat.
Prisonnier dans un « Oflag », dans un « Stalag », dans un « Kommando », dans une prison, dans un camp, dans un pays occupé, entre les frontière gardées, combien sont-ils à avoir réussi ? On n’a jamais pu dénombrer ceux qui ont échoué
Les premiers se sont évadés de Dunkerque encerclée. Les suivants sur les côtes atlantiques alors que l’envahisseur descendait vers Bordeaux. D’autre ont gagné la Suisse, l’Afrique du Nord, la Suède pour échapper au conquérant. Certains ont « Volé la Liberté » dans un avion anonyme, des marins audacieux ont mis les voiles depuis la Bretagne. Les plus « classiques » ont passé clandestinement la Somme, la Saône, les Pyrénées pour arriver dans une Espagne qui attendit 1943 pour appliquer la Convention de La Haye qui reconnaissait aux Evadés de Guerre le « privilège » de ne pas être confondus avec les « droits communs »dans des culs de basse-fosse.
Leurs histoires sont dans ces pages, à la mémoire de ceux qui ont fait un choix, à leurs risques et périls, par soif de Liberté, pour relever le gant et prendre la revanche des combats perdus de 1940.