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Aprés les jours euphoriques ayant succédé au 6 juin, les Alliés sont en proie au doute lorsqu'il s'agit de prendre Caen et l'aérodrome de Carpiquet. Défendue becs et ongles par plusieurs divisions très affutés dont la "Hitlerjugend",la cité de Guillaume le Conquérant fera l'objet d'un pilonnage sans merci, réduisant la ville à un amoncellement de ruines, où survivent 10 000 civils ayant refusé l'évacuation.
Joel Tanter livre un tableau très réaliste du sacrifice des Canadiens et des Anglais face à Caen, qui ne tombera qu'à la mi-juillet 1944. Demi-victoire en raison de l'importance des pertes en hommes et en matériels, la prise de Caen coincide pourtant avec la fin des illusions Allemandes. Pendant cinq semaines, les divisions Alliées feront preuve d'un courage et d'une abnégation exceptionnelle. Leur valeur combattante, face au plus gros des troupes Allemandes arrivées en Normandie permettra la percée de Patton et des Américains vers Avrances. Joel Tanter livre avec CAEN UNE VILLE TROP LOIN un vibrant hommage à tous ceux qui ont vécu ces combats sans merci...