« Dis à ma mère que son fils a gardé le sourire » On mesure la force de caractère peu commune qui habite l’homme capable de prononcer une telle phrase alors qu’il a été soumis à la torture lors d’abominables interrogatoires. Personnage hors du commun, Jean Cassart l’était sûrement. Un exemple : parachuté en Belgique occupée, puis arrêté, torturé, condamné à mort, il s’évada du tribunal suprême de Berlin en passant par….la porte tout en saluant la sentinelle d’un retentissant
« Heil Hitler ! » De telles aventures, incroyables, ne s’inventent pas ! Elles ont bel et bien existé. Brillamment racontées par Jean Cassart lui-même ou par son neveu Jean Locamor, elles constituent un document à l’état brut, aussi authentique que passionnant, décrivant la Belgique occupée et dressant un portrait saisissant de la guerre clandestine.