A l'heure où la SNCF accepte de plier avec l'argent des contribuables aux exigences de lobbies américains au titre des déportations effectués dans des wagons réquisitionnés roulant sur des voies réquisitionnées et des gares sous contrôle des nazis, il convient de rappeler que "le rail" se battait déjà quand les Etats Unis continuaient de collaborer avec le Vichy anti-sémite et collaborationiste (et lutter contre le Général de Gaulle) en y maintenant une ambassade et pas n'importe laquelle: elle était gérée par l'amiral William Leahy qui allait commander la reconquête du Pacifique avec le général Mac Arthur sous ses ordres et par Robert Murphy, un intime, confident et conseiller personnel du président Franklin Delano Roosevelt.
Payer, même pour préserver des marchés, au lieu de les conquérir en affrontant le débat contre les mauvais procès est une honte. Elle constitue une reconnaissance de culpabilité que partageaient parfaitement les Etats Unis. Elle fait gravement insulte aux resistants du rail qui ont savés maintes vies de personnes juives avant de sauver celles de nombre de soldats américains de toutes confessions débarqués en Normandie. Je me vois contraint de rappeler à mes frères Juifs américains que plier, même devant leur puissance réelle, pour des raisons économiques fut un fondement de la collaboration. Les cheminots français se battaient et, pour certains d'entre eux le payaient de leur vie ou de leur liberté, pour les Juifs en France bien avant que le Secrétaire d'Etat aux Finances, monsieur Hans Morgenthau (pourtant d'origine allemande ce qui l'honore) obtienne tardivement de leur président que la question de la défense des Juifs soit incorporée dans la politique étrangère des Etats Unis avec le Plan Morgenthau... en 1944!