L’auteur
L’Auteur a reçu en 2003 du gouvernement fédéral la Mention élogieuse du ministre des Anciens Combattants du Canada pour « avoir contribué de façon exemplaire à la perpétuation du souvenir des sacrifices et des réalisations des Canadiens lors de conflits armés ».
Pierre Vennat est un journaliste québécois dont le nom reste inséparable du journal La Presse dans lequel il a participé dès son plus jeune âge sous la houlette de Jean-Louis Gagnon, le père du journalisme québécois moderne et francophone
Il rédigea notamment pendant dix ans une chronique littéraire.
Pierre Vennat est aussi connu comme auteur de nombreux ouvrages d'histoire militaire.
Son père était le lieutenant André Vennat,qui a servi dans le régiment des Fusiliers Mont-Royal (Québec), sous les ordres du lieutenant-colonel Dollard Ménard.
Il est mort lors du raid de Dieppe le 19 août 1942 (opération Jubilée).
Pour honorer sa mémoire mais aussi celle de sa mère qui, veuve de guerre, a élevé seule ses deux enfants, ainsi que pour rendre hommage à tous ceux et celles, mères, épouses, fiancées, sœurs et frères qui ont perdu des êtres chers sur les champs de bataille, Pierre Vennat a accepté, à titre posthume, la Médaille de l’Assemblée nationale du Québec.
Cette médaille lui fut remise à l’occasion du Jour du Souvenir du 11 novembre 2011, en compagnie de nombreux vétérans et citoyens commémorant la Seconde Guerre mondiale et tous les combats auxquels les soldats canadiens ont participé au cours du 20e siècle.
En plus de ses 45 ans de journalisme, l’auteur a laissé sa marque à travers de nombreux ouvrages sur les militaires canadiens-français ayant participé à des conflits survenus depuis la Confédération et plus particulièrement au cours du 20e siècle.
Il est aussi l’historien officiel du régiment québécois les Fusiliers Mont-Royal.
Pierre Vennat a de plus été, durant quatre ans, président d'honneur de la Semaine nationale des Anciens Combattants au Québec.
Cette biographie de Guy Gauvreau est son plus récent ouvrage.
Bibliographie
Pierre Vennat a publié auparavant une dizaine d’ouvrages dont Dollard Ménard. De Dieppe au référendum (Art Global, 2004), la trilogie Les Héros oubliés. L’histoire inédite des militaires canadiens-français de la Deuxième Guerre mondiale (Le Méridien, 1997-1998), Dieppe n’aurait pas dû avoir lieu (Le Méridien, 1992), Les "poilus" québécois de 1914-1918. Histoire des militaires canadiens-français de la Première Guerre mondiale (Le Méridien, 1999) et Général Dollard Ménard, de Dieppe au référendum, Les Éditions Art Global, Montréal, 2004.
Le livre
Il faut mentionner que ce livre est soutenu par les plus hautes autorités du gouvernement québécois puisque c’est à la demande du ministre des Anciens Combattants que le sénateur Jacques Demers participa au lancement de la biographie du Brigadier-général Guy Gauvreau, au Manège militaire des Fusiliers Mont-Royal le samedi 28 avril 2012.
Le capitaine des Fusiliers Mont-Royal Maurice Gravel nous livre en préface un émouvant hommage a celui qui fut son chef jusqu'à ce qu’ils sautent tous deux sur une mine et soient grièvement blessés.
Guy Gauvreau est né le 12 mai 1915 à Montréal, fils de Roméo Gauvreau et de Cécile Brault.
Il est décédé le 5 avril 1990 à Montréal.
En 1935 il se joint au Régiment Les Fusiliers Mont-Royal comme sous-lieutenant et à la déclaration de la guerre en 1939, il s’enrôle volontairement dans le bataillon d’active. Il suit le régiment en Islande, puis en Angleterre, pour se voir en 1941 nommé à l’état-major de la 2e division canadienne.
L’année suivante, il est nommé aide-de-camp du maréchal Montgomery.
Il devient commandant du premier bataillon du Régiment des Fusiliers Mont-Royal de 1942 à 1944.
Il est âgé de 29 ans lorsqu’il atteint le grade de brigadier-général. Il est en Normandie au moment de sa promotion et commande la sixième brigade de la deuxième division.
Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, il participe à la libération de plusieurs villages français dont Dieppe et Falaise ainsi qu’à la libération de la Belgique et de la Hollande.
Guy Gauvreau est grièvement blessé à Waards, en Hollande, le 26 octobre 1944, lorsque la jeep amphibie sur lequel il a pris place passe sur une mine qui éclate.
D’abord hospitalisé en Angleterre, il est rapatrié en 1945. Il reprend du service après la guerre en tant que commandant d’une brigade de milice.
Promu colonel honoraire en 1961, le Brigadier-général Guy Gauvreau sera distingué par de nombreuses décorations dont la Médaille du Distinguish Service Order (DSO), la médaille de l’empire britannique, il est également Chevalier de la Légion d’honneur Française, Officier de la Legion of Merit (USA).
Son principal objectif en tant que colonel honoraire sera de ranimer l’esprit des traditions en initiant une histoire régimentaire pour le centenaire du Régiment des Fusiliers Mont-Royal en 1969.
Dans la vie civile d’après guerre, le Brigadier-général Gauvreau sera d’abord adjoint à l’exécutif de la Montreal Tramway Company avant qu’on la transforme en organisme public.
Il sera chargé d’organiser un plan de défense civile pour Montréal en raison de son expérience dans le domaine militaire, avant de devenir responsable des relations extérieures puis vice-président de la Brasserie Dow.
Il devient ensuite directeur de la Commission de transport de Montréal (CTM).
Il sera successivement président de la Fondation de l’Hôpital Sainte-Justine, Consul général d’Islande à Montréal, président-fondateur de la Place Bonaventure et président de la Société de gestion Concordia, où il s’affairera dans la gestion de construction de nombreux édifices d’importance d’un bout à l’autre du Canada.
En France, la ville de Falaise a honoré ce héros en donnant son nom à un de ses boulevards.
Ce livre est basé sur les archives familiales de la famille Gauvreau et sur les entretiens qui se sont déroulés entre l’auteur et Guy Gauvreau.
Présentation de l’éditeur
Membre de l'état major de la 2e Division canadienne durant la Seconde Guerre mondiale, Guy Gauvreau fut nommé aide de camp du maréchal Bernard L. Montgomery avant de devenir brigadier général des Fusiliers Mont-Royal. Il avait à peine 29 ans. Malheureusement, il fut grièvement blessé lors de la bataille de Normandie, mettant ainsi fin à son rôle actif au sein de l'armée canadienne. Cela ne l'empêcha pas, après la guerre, de reprendre du service en tant que commandant d'une brigade de milice avant de devenir colonel honoraire des Fusiliers Mont-Royal. Sa carrière au sein de la communauté d'affaires montréalaise fut, elle aussi, un modèle de leadership, notamment en tant que président de la Commission de transport de Montréal au moment du début de la construction du métro ainsi que président-fondateur de la Place Bonaventure. |