
Carnets d'un simple soldat, cultivateur dans la Gard qui raconte toute "sa guerre" depuis sa mobilisation en septembre 1939 jusqu'à son retour de captivité le 12 mai 1945. Son témoignage en direct et au quotidien porte condamnation sans appel de l'impréparation de l'armée et de l’impéritie, parfois désarmante dans son absurdité, de l'encadrement et donc de l'état-major. De sa situation, Gustave Folger, sait tirer un récit extrêmement illustré, précis, passionnant et à agréable à lire - il avoue qu'il était bon en rédaction à l'école ! accompagné d'un regard lucide sur les hommes et la nature humaine. A noter que ses tribulations croisent celles de P.A. Lesort, racontées dans "
Quelques jours de mai-juin 40", autour de Sedan, Bulson et Yoncq aux environs du 13 mai !