La vie juive à Berlin après 1945 sur le forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 Le débat sur ce livre
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

La vie juive à Berlin après 1945

Laurence Duchaine-Guillon

L’auteur
Laurence Duchaine-Guillon est maître de conférences en civilisation allemande à l’université de Paris-Ouest Nanterre La Défense. Ses travaux portent sur les rapports des Juifs dans les deux Allemagnes.

Le livre
La citation en exergue donne tout de suite le ton :
Das besonders Unheimliche ist die Gewöhnung an das Widernatürliche « Le plus inquiétant est que l’on puisse s’habituer à ce qui est contre nature. » (A. Kantorowicz, Deutsches Tagebuch).
Puis vient la surprise : En avril 1946 il y avait plus de 7 800 Juifs a Berlin ! D’où sort donc cet évident échec de la « Solution finale du problème juif » des nazis ? L’auteur nous l’explique. Environ 57 000 Juifs de Berlin ont été assassinés par les nazis et Goebbels considérait Berlin comme étant « Judenfrei ». Il avait tort.
Mais 96 ou 97 % des Juifs berlinois étaient définitivement perdus pour la ville.
Les communautés sont coupées en deux entre Berlin-Est et Berlin-Ouest, ce qui ne facilite pas la reconstruction d’autant plus que, Berlin ayant été libéré des nazis par l’Armée Rouge, nombreux sont les Juifs qui considèrent les Soviétiques comme des sauveurs.
Ces rescapés ce sont, en quelque sorte, habitués au Mur de Berlin et ont fait avec.
Pour reprendre la métaphore mise en scène par D. Libeskind au coeur même de l’architecture du Musée juif de Berlin, l’articulation entre les affres de la Shoah et les siècles d’histoire juive à Berlin ne saurait être figurée que par un escalier étroit et pénible à gravir, signe d’une fragile liaison malgré l’immensité du désastre : en d’autres termes, la continuité n’est pas évidente, mais la rupture ne saurait être totale(Page 420).

Présentation de l’éditeur
Le 6 mai 1945, un rabbin polonais arrivé avec l’Armée rouge prie avec les Juifs de Berlin ; deux ans plus tard, on célèbre le premier mariage entre deux rescapés des camps : dès la fin de la guerre, la vie reprend ses droits au sein de la communauté juive de l’ancienne capitale du IIIe Reich… Où les survivants de l’Holocauste ont-ils trouvé la force de se remettre à vivre dans le pays même qui a mis en oeuvre la Shoah ?
Ce livre relate ce combat douloureux et fier. À la croisée de l’histoire allemande des cinquante dernières années, il raconte comment la communauté juive de Berlin est parvenue à se reconstruire malgré le Rideau de fer, la vague d’antisémitisme de 1953 en RDA et, plus tard, la construction du Mur. Sans gommer la différence de régime entre les deux Allemagne, Laurence Duchaine-Guillon rappelle que les Juifs de Berlin, trop longtemps séparés par le Mur, partageaient les mêmes valeurs et le même désir de renaissance.
Dépassant les récupérations idéologiques, mais aussi les clichés d’un judaïsme « triste et délabré » à l’Est opposé à celui, « pimpant et astiqué », de l’Ouest, elle retrace l’étonnante vitalité de la communauté juive d’Allemagne qui finit, elle aussi, par se réunifier.

 

Editeur : CNRS
Date edition : Février 2012
ISBN ou ref : 978-2-271-07262-7
Support : livre
Genre : étude historique
Période concernée : de 1945 à 1970
Région concernée : Ouest Europe

Proposé par Daniel Laurent le samedi 05 mai 2012 à 13h59

Dernière contribution le samedi 05 mai 2012 à 14h17

lue 4867 fois décrypter

 

Suivre le débat sur La vie juive à Berlin après 1945 et y contribuer
 



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  2 requêtes