Voici du même auteur que la ''Bataille d’Ardenne'', un des autres best-sellers du grand historien militaire américain.
Comme dans ''La Bataille d’Ardenne'', Charles Mac Donald, lieutenant, puis capitaine dans l’infanterie américaine, a vécu tout ce qu’il nous raconte.
Mais alors que ''La Bataille d’Ardenne'' donnait une vision globale des combats, ici c’est son aventure personnelle, liée à celle de quelques millions d’autres combattants de la phase européenne finale de la Seconde Guerre mondiale, que Charles Mac Donald nous conte par le menu. Lorsque le capitaine Mac Donald prend à la frontière belgo-allemande, en octobre 1944, le commandement de la compagnie I (i), il n’a que 22 ans. Et ses hommes – ceux qui n’ont pas été tués sur les plages du débarquement – sont des vétérans qui n’ont cessé de combattre depuis le 6 juin au matin.
Il gagne leur confiance en les conduisant à l’assaut de la ligne Siegfried.
L’aventure ne s’arrêtera qu’avec la chute de Berlin le 5 mai 1945. Ce jour-là, le capitaine Charles Mac Donald, notre auteur, accomplit sa dernière mission victorieuse – la 49ème en 8 mois – après avoir été mis hors de combat et évacué du front un court moment du terrible hiver 44-45, blessure qui lui vaut, avec une médaille, le commandement de la compagnie G.
Cet comme tel, à 23 ans, qu’il, négocia avec un général allemand la reddition de la ville de Leipzig, négociation qui est bien l’un des épisodes les plus humoristiques de la guerre. Malheureusement il ne fut pas suivi : il fallait donner la ville aux Russes.
Ce poignant récit de guerre se lit comme le plus beau, le plus vrai, le mieux écrit des romans. Le pathos n’est jamais présent, l’émotion jamais absente.