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Il est évidemment fort intéressant de connaître l’état de la Russie d’avant la révolution du côté du pouvoir, donc des Tsars. De comprendre pourquoi la démocratisation, pourtant plus engagée qu’on le pense, a échoué. Surtout, il faut le dire, à cause de cette guerre du côté des Alliés, qui finalement ne concernait pas vraiment la Russie, guerre absurde. D’ailleurs les Russes n’en voulaient plus et cela Lénine l’avait fort bien compris.
Encore une fois, un livre très instructif, fort bien écrit par une grande historienne.
Note dos du livre
Le règne du dernier empereur de Russie a-t-il marqué l’inexorable déclin d'un régime ne pouvant déboucher que sur une rupture violente et radicale - celle d'Octobre 1917 - ou bien recelait-il les éléments d'une transition interrompue, celle que la Russie de Boris Eltsine, quatre-vingts ans après, s'est mise en devoir et en peine de reprendre ?
S'attachant au destin du dernier tsar de Russie, l'ouvrage d'Hélène Carrère d'Encausse soulève une multitude de questions. Plus que tout autre, Nicolas II, héritier des réformes d'Alexandre II a œuvré pour la modernisation de son pays, apportant des changements profonds à l'État, à la société et à l'économie russes. L'échec et la révolution étaient-ils alors inscrits dès le départ dans le processus de modernisation ? Faut-il accepter l'idée défendue par certains historiens que toute tentative de réforme est en Russie condamnée à ouvrir la voie à la barbarie ? Ou bien peut-on regarder le stalinisme puis la stagnation néostalinienne comme une funeste parenthèse dans la transformation profonde que les circonstances ont momentanément arrêtée mais dont les germe toujours présents, peuvent servir à fertiliser et légitimer la transition engagée en cette fin du XXè siècle ?
Historienne de la Russie, Hélène Carrère d Encausse, membre de l’Académie française depuis 1991, a notamment publié chez Fayard La Gloire des nations, Victorieuse Russie et Le Malheur russe |