Ce livre est fort intéressant si l'on veut en savoir plus sur l'état d'esprit qui régnait à ce moment précis.
Le déroulement des chapitres est simple:
- De minuit à 6h
- De 6h à 12h
- De 12h à 18h
- De 18h à minuit
Présentation de l'éditeur:
Il n'a pas fallu moins de cinq ans à Adrian Ball - qu'une longue carrière dans le grand journalisme tant en Australie qu'en Angleterre a pourtant familiarisé avec le maniement des documents relatifs à l'histoire contemporaine - pour composer le puzzle des événements qui firent du 3 septembre 1939 « le dernier jour du vieux monde ». Plus de mille documents, dont beaucoup n'avaient jamais été mis au jour, des centaines de témoignages suscités, en même temps que l'importance du jour considéré, font de son livre l'un des ouvrages majeurs de la grande fresque que constitue, volume après volume, la collection « Ce jour-là... » II prend place, dans la série, immédiatement après
Munich ou la drôle de paix de Henri Noguères, qui en est en quelque sorte la préface.
Le dimanche 3 septembre 1939, moins d'un an après l'accord de Munich, les gouvernements français et anglais décident de se porter au secours de la Pologne envahie par les troupes allemandes. Entre Paris, Londres, Rome et Berlin s'échangent des coups de téléphone pathétiques. Finalement, le président Édouard Daladier, malgré l'opposition du général Gamelin, et le Premier britannique Chamberlain, poussé par Winston Churchill et les députés anglais, décident de mettre le Führer en demeure de retirer ses troupes de Pologne. Hitler refuse. Le 3 septembre à 11 heures, la Grande-Bretagne est en état de guerre avec l'Allemagne, la France à 17 heures.
La Seconde Guerre Mondiale a commencé.