Présentation de l'éditeur
3 juillet 1940 : des Anglais tirent pour la première fois sur des Français depuis Waterloo .... pendant une guerre où les deux nations sont alliées et où les deux marines viennent de mener des opérations conjointes. D'où des rancoeurs encore inassouvies, que les ouvrages parus avant celui-ci ont entretenues sans jamais prendre en compte l'ensemble du dossier, avec des erreurs parfois grossières dans la lecture des documents.
Il est temps de parler d'histoire.
La France, submergée en quelques semaines sous une ruée de blindés allemands, vient de se rendre avec Pétain, tandis que l'Angleterre relève seule le défi, sous Churchill. C'est Hitler qui provoque l'ouverture du feu en rade d'Oran par ses conditions d'armistice, qui se veulent subtiles et propres à convaincre l'Angleterre de signer à son tour.
Le réveil est brutal, non seulement pour la France mais pour l'Angleterre elle-même, l'Allemagne, l'URSS, les Etats-Unis ... Bref, la planète. Et pour la guerre qui, cessant d'être "drôle" et, de la part des adversaires du nazisme, velléitaire, sera désormais menée à fond.
François Delpla résume ici, tout en la prolongeant, une recherche de plusieurs décennies sur le défi hitlérien en général et l'an Quarante en particulier.
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La recension ainsi qu'un entretien avec l'auteur sur
Histobibliothèque
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La recension par le Centre Européen de Recherche et d'Enseignement sur la Shoah à l'Est :
Mers el-Kébir - par François Delpla
Table des matières1. L'affrontement.
2. Hitler savait ce qu'il voulait.
3. La guerre était-elle ou non drôle ?
4. Un antinazi a pris la barre.
5. Paul Reynaud, un Churchill français ?
6. De Reynaud en Pétain.
7. L'évolution de Darlan.
8. L'armistice, côté allemand.
9. Churchill, Halifax et la flotte française.
10. Le dévoilement des conditions.
11. Lendemains d'armistice.
12. Le jeu dangereux de Darlan.
13. A bord des navires.
14. The road to Oran.
15. Churchill allume la mèche.
16. Les batailles du 3 juillet.
17. Une onde de choc planétaire.
18. Batailles autour d'une bataille.
Conclusion. En vouloir à l'Angleterre ?