Les premiers mois de 1918 marquent un tournant dans l’histoire de la Grande Guerre.
Depuis plus de trois années, les armées de l’Entente et celles des Empires centraux s’épuisent en combats sanglants. Un dogme s’est établi : celui de l’inviolabilité des fronts ; le conflit paraît voué à l’enlisement.
Et voici qu’au printemps 1918, utilisant de nouvelles méthodes de combat et disposant des divisions ramenées du front oriental, le général allemand Ludendorff déclenche sur le front nord-est des assauts successifs d’une violence inouïe. Ces offensives ouvrent des brèches énormes dans les positions franco-britanniques. Rien, ne semble-t-il, ne peut résister à l’élan des attaquants. On peut craindre la rupture du front, la victoire décisive. Or celle-ci échappera aux forces allemandes.
Quels ont été, au-delà des légendes et des idées admises, les véritables facteurs qui ont permis aux troupes de l’Entente de rétablir une situation apparemment compromise, puis d’amener leurs adversaires à déposer les armes ? Comment ont agi les chefs militaires et politiques au cours de cette période dramatique entre toutes ?
A ces questions, l’auteur s’est attaché à répondre avec un soucis d’objectivité historique rigoureux.