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Le temps des colonels

Marcel E. Grancher

MORCEAUX CHOISIS (« Le temps des « colonels » Marcel E. Grancher)

Juillet 1939 . « L’aviation ne jouerait pas un grand rôle dans une guerre… tant l’usure du personnel et du matériel sera rapide. Ce sera un feu de paille.
Quant aux chars, la conception d’après laquelle ils pourront être utilisés en grandes quantités autonomes, et non comme engins d’accompagnement d’infanterie, n’est pas sérieuse. Je sais que les Allemands ont plus de dix divisions blindées. Elles ne me préoccupent pas.
J’ai constitué deux divisions blindées pour donner satisfaction au Parlement. Mais j’emploierai maintenant à autre chose les crédits dont j’aurai la disposition. »
Général Gamelin. (p.184)

Juillet 1939. « Je crois… que l’armée française a une valeur plus grande qu’à aucun autre moment de son histoire : matériel de première qualité, moral excellent, fortifications de premier ordre, haut commandement remarquable… Si l’on nous oblige à gagner une nouvelle victoire, nous la gagnerons ! » Général Weygand, à Lille. (p.37)

20 Septembre 1939 : La cavalerie polonaise est la plus belle du monde. Elle balayera les divisions motorisées des Allemands, d’ailleurs en panne…(Général Prioux, s’adressant en Sorbonne à 5000 officiers de réserve) (p.38)

23 Octobre 1939.- Laissons les lourds Teutons construire leurs tanks, leurs avions, et toute cette ferraille qui s’écrasera un jour contre nos baïonnettes. » Général Chauvineau (p.55)

25 Novembre 1939. Il ne se passe toujours rien au front… Il paraît que les soldats tuent le temps en jouant au football… et en s’engueulant, en morse ou au moyen d’écriteaux, avec les Boches d’en face.
« On a sauté toutes les femmes du Nord de la France » qu’envoient les Fritz.
« Nous, on s’en balance… on est du Midi » que répondent les notres.(p.75)

13 Janvier 1940 – Discours à Verdun de M. Albert Lebrun, président de la République : « L’ennemi n’est plus à Vaux et à Douaumont. Ses 380 et ses 420 ne résonnent plus à nos portes. IL est contenu à la frontière par notre vaillante armée. Il ne souillera pas notre sol. Comme la civilisation ne saurait pas périr, nous, ses défenseurs, nous vaincrons ! » (p.103)

4 Mars 1940 – M. Spaak, à Bruxelles :
« Un passage par notre pays serait terriblement coûteux à la puissance qui le tenterait… »(p.107)

1er Avril 1940 : L’Italie, même après la rencontre du Brenner, reste fermement sur sa position de non-belligérance (M. Bottai, ministre italien de l’instruction publique).

27 Avril 1940 Sir Samuel Hoare au peuple norvégien :
« La plus grande puissance navale de toutes les mers, la marine britannique, la plus belle armée du monde, l’armée française, l’aviation la plus experte et la plus vaillante, la nôtre, sont les garanties de votre libération. (p.134)

10 Mai 1940- Paul Reynaud, à la radio « l’armée française a tiré l’épée… »
Ordre du jour de Gamelin : « L’attaque que nous avions prévue depuis octobre dernier s’est déclenchée ce matin »(p.150)

16 Mai 1940- En dépit de toutes ses feintes, de ses mensonges, des diversions créées tantôt à l’Est, tantôt au Sud Est, tantôt au Nord, Hitler n’est pas parvenu à mettre en défaut l’esprit lucide du général Gamelin… Gamelin a tenu bon, il n’a pas détourné les yeux de l’endroit où il savait que la ruée allait venir. Sa grande patience a eu raison des manœuvres perfides d’Hitler. »(p.151)

20 Mai 1940. Allocution de Winston Churchill :
« J’ai une confiance invincible dans l’armée française et dans ses chefs. Il serait ridicule de penser que des armées de trois ou quatre millions d’hommes bien entraînés et bien équipés puissent être vaincues dans un espace de quelques semaines ou même de quelques mois. » (p.151)

23 Mai 1940 – Déclaration de Paul Reynaud : Si nous tenons un mois, et nous tiendrons le temps qu’il faudra, nous aurons fait les trois quarts du chemin de la victoire (p.152)

29 Mai 1940 – Paul Reynaud : Sur la nouvelle ligne que vient d’établir notre grand chef Weygand, en plein accord avec le maréchal Pétain, sur la Somme et sur l’Aisne, nous tiendrons, et parce que nous aurons tenu, nous vaincrons ! (p.152)

7 Juin 1940 : Le Führer a ressenti une amère déception… Le bel uniforme que le Führer devait endosser pour passer au pas de l’oie sous l’Arc de Triomphe sera, avant d’avoir pu servir, mangé par les mites, comme l’avait été celui que Guillaume II s’était fait confectionner en 1914 pour semblable éventualité. (Geneviève Tabouis) (p.153)


9 Juin 1940. L’Italie entre en guerre. « Même si vous m’offriez sur le champ toute la Tunisie, a dit Ciano à François-Poncet, cela ne servirait de rien. Les dés sont jetés. L’Italie entre dans la guerre. » (p.153)

10 Juin 1940 – Ordre du jour de Weygand aux armées : « L’ennemi a subi des pertes considérables. Il sera bientôt au bout de son effort. Nous sommes au dernier quart d’heure. Tenez bon… » (p.153)

17 Juin 1940 – Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur. (P. Pétain)p.155.

28 Juin 1940 – Mandement de Mgr Saliège, évêque de Toulouse :
« Avons-nous assez peiné ? Avons-nous assez prié ? Avons-nous réparé pour soixante ans d’apostasie nationale… ? Pour avoir chassé Dieu de l’école, des prétoires de la Nation, Seigneur, nous vous demandons pardon !
Pour avoir spolié nos religieux et nos religieuses ; pour avoir dépouillé l’Eglise, Seigneur, nous vous demandons pardon,…. Le Bon Dieu attend que nous l’aidions…. Le Bon Dieu n’est pas un député que l’on fait marcher comme on veut. Il regarde avec pitié un cœur contrit et pénitent.
Quel usage avons-nous fait de la victoire de 1918 ?
Quel usage aurions nous fait d’une victoire facile en 1940 ?
Mes très chers frères, comprenez donc que le Bon Dieu nous aime !


10 Juillet 1940.- On commence à voir des soldats qui reviennent. Il y en a qui ont foncé jusqu’aux Pyrénées. « Ca me rappelait les Italiens à Caporetto, m’a dit un copain qui a fait les deux guerres dans les chasseurs alpins.
Si nos jeunes gens ont couru si vite, ne faudrait il pas y voir, précisément, l’influence des apéritifs italiens, dont ils faisaient leurs délices, au lieu de boire, comme leurs pères et comme tout le monde, du picon-curaçao ? (p.176)

12 Avril 1941. Un sobriquet assez vache pour la Croix de Guerre 39-40 : la Croix du Sud. (p.209)

 

Editeur : Lugdunum
Date edition : 1952
Support : livre
Genre : récit ou roman
Période concernée : pas de période définie
Région concernée : Ouest Europe

Proposé par arcole le samedi 14 avril 2007 à 13h57

Dernière contribution le lundi 16 avril 2007 à 14h19

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