Lucien NEUWIRTH, ancien député et sénateur, père de la loi portant son nom sur la libéralisation de la contraception (28/12/1967) est un ancien SAS FFL.
Quatrième de couverture:
"1940. La fin d'une bataille et le début d'un grand combat. Les décombres, les morts... mais aussi un espoir incommensurable.
Avoir 16 ans en 1940, pour L. Neuwirth, c'est être du côté de cet espoir. C'est ne pas accepter la défaite et vouloir combattre. On connaît surtout L. Neuwirth à travers sa carrière politique en tant que député d'une des plus grandes villes de France (St Etienne - Loire) et comme représentant historique du gaullisme.
Dans ce livre, pour la première fois, on découvre l'un des premiers résistants de France, l'un des premiers parachutistes de la France Libre qui sautèrent sur le sol national.
Fusillé en 1945, il échappera miraculeusement au coup de grâce.
Un livre intense, vivant, jeune, dramatique, qui replace dans son contexte la guerre d'un jeune Français héroïque comme le seraient sans doute certains Français d'aujourd'hui devant un nouveau conflit.
Le livre d'un homme fidèle à lui-même et à son pays."
Mon avis:
Un livre sans prétention, qui se lit "comme un roman", mais qui, à chaque page, fait froid dans le dos: de parachutages dans le brouillard en atterrissages ratés, de missions de "nettoyage" à la mitrailleuse (il était posté derrière une jeep, une mitrailleuse dans chaque main (!) jamais de prisonniers...) en soirées de rigolade, de blessures très graves lors de déminages en moments d'exaltation -il avait 20 ans et un certain succès auprès des jeunes femmes en uniforme - on plonge au coeur d'une petite unité de quelques hommes sympathiques, extrêmement courageux qui vivent, dans une certaine euphorie, la libération de leur patrie. Pas de généraux, pas de cours d'Histoire, aucune idée, ou presque de ce que font les autres, ailleurs...
L. Neuwirth, (Lulu, dans le livre) fait avec deux, trois ou quatre copains, le "boulot de nettoyage", pas vraiment froidement, mais sans se poser trop de questions... comme il le dit, "c'était eux ou moi."
Au passage, bonne description d'ambiance au quotidien de la bataille des Ardennes-Hollande. Terrifiant.
Frédérique
Voir site INA, ci-dessous.