Bonjour,
Le "Roi Jean", persuadé qu'il devait incarner sur les terres du Reich vaincu la grandeur de la France, lassa et écœura assez rapidement ses compatriotes mais aussi les Allemands par la démesure et la mégalomanie des festivités et des réceptions qui tapaient sur les nerfs d'un peu tout le monde. (Fanfares sur le lac, feux d'artifices dignes de Versailles, des centaines de soldats employés comme figurants porteurs de torches pour recevoir le général Devers, orchestre symphonique et cœurs baltes dans les jardins de sa villa de Lindau, etc. Ces démonstrations furent jugées déplacées dans les mois qui suivirent la fin d'une guerre atroce et alors que les Alliés et le monde découvraient toute la réalité de l'enfer nazi.
Comme l'écrit justement Notin, "Les premiers visés, les Allemands, se lassent de ces démonstrations de force et de faste. Après tout, le Reich ne les a-t-il pas déjà abreuvés d'autoritarisme et de cérémonies monstres ? Au surnom du "général du Théâtre Marigny", décerné par les Français, ils ont fini par préférer celui d'"ungekrönter König", le roi sans couronne."
Est-ce qu'il parle de ces festivités dans son "Histoire de la Ière Armée", et si oui, comment les justifie-t-il ? Merci.
Cordialement,
RC |