Bonsoir,
Voici en rappel la citation de J.-L. Barré extraite de son essai "Devenir De Gaulle" glissée dans mes "brèves" :
"Qu'il ne se soit trouvé en juin 1940 aucun chef militaire de haut rang ni personnage politique de premier plan pour prendre la tête de la rébellion reste une des énigmes les plus déroutantes de notre histoire nationale."
Finalement, à la lecture du tract empli de la prose dentzienne, on comprend mieux l'état d'esprit régnant dans les hauts cadres de l'armée française en juin-juillet 1940. On peut même écrire que cette déliquescence remonte aux début des années 30 et on n'ose à peine écrire qu'elle était au service de la République, tant le poison xénophobe, la haine antisémite et le mépris de la démocratie y étaient répandus parmi ses chefs.
L'arrivée au pouvoir du maréchal Pétain "le gâteux", ainsi que le qualifiait Roger Nimier, fut pour eux une réelle "divine surprise."
Dès lors, on ne s'étonne plus vraiment... et l'énigme s'éclaire un peu !
Cordialement,
René Claude |