"Aprés soixante ans de paix, il est facile de se poser en moralisateur de la guerre.
Si on se replace dans le contexte de l'époque, aprés les pendus de Tulle, le massacre d'Oradour, l'extermination de l'infirmerie du Vercors, les horreurs commises par les Ost truppen ou la brigade nord africaine, les traitements barbares infligés aux résistants capturés, on comprend mieux.
Relisez donc, cher dilettante des salons de l'histoire, ces histoires d'yeux crevés, d'ongles arrachés, de seins coupés.
Ces lycéens fusillés, et vous vous indignerez moins du traitement infligé aux sbires de l'ennemi."
Il est tout aussi facile de céder au relativisme à tout crin.
L'ennemi a-t-il commis des crimes ? En quoi est-ce une excuse pour ce genre de comportement indigne ?
C'est tout simplement honteux de chercher à relativiser des comportements jugés inhumains et indignes quand ils viennent d'un côté, mais d'être à la limite de les approuver quand ils viennent d'un autre.
En temps de paix comme en temps de guerre, une profanation de cadavre est une profanation de cadavre. |