Au sommaire du n° 61 - Trucks & Tanks - forum "Livres de guerre"
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Trucks & Tanks / Collectif

 

Au sommaire du n° 61 de Francis Deleu le mercredi 12 avril 2017 à 16h08

+ Le Blitzkrieg était-il encore possible en 1943 ? - L'impossible équation
De septembre 1939 à l’été 1941, la guerre de mouvement initiée par le III. Reich emporte tout sur son passage. La Wehrmacht est victorieuse partout où elle attaque, et rien ne semble pouvoir rivaliser avec la doctrine du « Blitzkrieg ». Pourtant, l’Union soviétique n’est pas la France, et la guerre éclair finit par se gripper. Berlin met ses échecs sur le compte de matériels inférieurs et développe des blindés très performants (Tiger, Panther, Wespe, Hummel, Stupa…) qui auraient dû faire la différence. Mais à force de vouloir acquérir la supériorité tactique, les Allemands ne se sont-ils pas fourvoyés ?
Le « Blitzkrieg » était-il encore possible en 1943 ?
+ Matilda II Mark IV Frog Flamethrower - La grenouille cracheuse de flammes
Les chars lance-flammes sont une arme très particulière par la nature même des blessures qu’ils peuvent causer. Capables de brûler atrocement un homme jusqu’à une centaine de mètres, ils sont détestés et craints par les combattants de tous bords. Ces blindés sont toutefois assez difficiles à déployer du fait de la portée limitée du jet enflammé et de la « dangerosité » induite par les centaines de litres de liquide incendiaire embarquées. Néanmoins, face à des soldats fanatisés et solidement retranchés, préférant la mort à la reddition, ils sont la solution du dernier recours. Dans ces conditions, confrontées à la résistance japonaise dans le Pacifique, les forces australiennes ont développé un Flamethrower Tank.
+ T-34M - Le T-34 « parfait »
Globalement, le char moyen T-34 est une réussite, avec un châssis performant, un armement relativement puissant et un blindage incliné efficace. Toutefois, des problèmes perdurent, comme une transmission récalcitrante et peu fiable, une ergonomie médiocre ou encore un moteur au rendement non optimal. Dans ces conditions, une nouvelle version intégrant une technologie de pointe est étudiée dès la fin de l’année 1940.
+ Les chars de commandement allemands - L'atout gagnant de la Panzerwaffe
En 1936, Heinz Guderian précise que les communications sont essentielles au bon déroulement d’une offensive : « Pendant la guerre mondiale, les limitations des systèmes de communication et de transmissions ont grandement influencé le commandement des forces blindées et sa coopération avec les autres Armes. Les commandants de compagnie de chars en étaient parfois réduits à accompagner leurs forces à dos de cheval afin d’exercer un contrôle minimal ou à faire un usage intensif d’estafettes [...]. La radio est le principal moyen de coordination entre les unités de Panzer et les autres forces ; les systèmes radio sont les principaux équipements de transmissions qui permettent aux chars de communiquer avec les autres Armes. » 
Pour que la coopération interarmes fonctionne au mieux, la Wehrmacht met donc au point des Befehlspanzer (chars de commandement) dotés de postes radio supplémentaires. Ces engins sont destinés à établir la liaison avec les commandants des diverses formations mécanisées (régiment, bataillon, Abteilung, compagnie, peloton).
Tank anti aircraft, 20 mm Quad, Skink - Oiseau rare
Début 1942, la First Canadian Army est mise sur pied et des commandes de matériels sont passées. Grâce à l’aide américaine, la société Montreal Locomotive Work lance l’assemblage du Medium Tank M4A1 de 30,3 tonnes, désigné localement Grizzly. Mais un char ne suffit pas à faire une armée mécanisée ; et un véhicule de lutte antiaérienne est réclamé.
Autoblinda Lince - Copie italienne
Bien que réussis, les très performants 4x4 blindés AB40 et 41 demeurent assez coûteux. De ce fait, le Regio Esercito demande des engins plus simples. Durant les combats menés en Afrique contre les Anglais, des Scout-Cars Daimler Dingo sont capturés. Leurs qualités séduisent, et une copie locale est produite.
+ Le char B1bis - Obsolète sophistication
L’analyse des combats menés par les chenillés durant la Première Guerre mondiale permet au général français Jean Estienne de développer le concept de char de manoeuvre, ou de bataille, capable de percer les lignes défensives adverses. Après bien des tergiversations résultant d’une vision passéiste des conflits, les forces mécanisées françaises vont déployer, en mai 1940, un blindé cumulant les superlatifs, avec son puissant armement, sa protection épaisse et un niveau de technicité rarement atteint. Mais n’est-il pas trop tard pour un matériel, aussi sophistiqué soit-il, pensé pour s’affranchir des tranchées qui ont traumatisé toute une génération de poilus ?
+ Camouflage - Les peintures de guerre du Tiger I
Engin mythique par bien des côtés, le Panzer VI Ausf. E Tiger I a combattu sur tous les fronts où l’Armée allemande a été déployée. Des sables d’Afrique aux steppes russes en passant par le bocage normand ou encore les oliveraies siciliennes, ce char lourd a été « sur la brèche » de son premier engagement en septembre 1942 près de Leningrad aux derniers soubresauts du III. Reich dans les ruines de Berlin en mai 1945. Pour espérer fondre au mieux cette machine de 57 tonnes dans son environnement, ses équipages vont lui appliquer des camouflages souvent très élaborés respectant, le plus souvent, les normes édictées, mais leurs auteurs laissent aussi parfois libre cours à leur imagination.
+ Trois des chars les plus fous de la Seconde Guerre mondiale - La course à la démesure
Par définition, chaque nation, surtout dans un contexte géostratégique tendu, cherche à avoir des moyens militaires supérieurs à ceux de ses adversaires potentiels. Un effet qui sera décuplé lors de la course à l’armement qui oppose les différents protagonistes durant la Seconde Guerre mondiale. Selon des théories propres à chacun sur « l’art de la guerre », des concepts vont être poussés à leur paroxysme et aboutir à des projets « fous », mais étudiés le plus sérieusement du monde, qui vont (parfois) dépasser l’entendement. Une bonne partie de ces engins est à retrouver dans le Trucks & Tanks hors-série numéro 25, et nous vous présentons ici des vues inédites des trois mastodontes les plus impressionnants que l’intelligence humaine ait pu imaginer.
+ Actualité du monde militaire

- Retour d'expérience sur le char Leclerc EAU : du Kosovo au Yemen
Le char français Leclerc a connu un seul succès à l’exportation, auprès des Émirats arabes unis (EAU), membre important du Conseil de coopération du Golfe. Afin d’évoluer dans un environnement bien différent de celui de Centre-Europe pour lequel ce blindé a été conçu, il a subi quelques transformations qui ont connu leur baptême du feu lors de l’opération « Tempête décisive » lancée au Yémen en avril 2015.
- Bovington Tank Museum : The Tiger Collection
Les Anglais ne font décidément rien comme les autres. Alors que, partout dans le monde, le char d’assaut est considéré comme un engin de guerre meurtrier, le Bovington Tank Museum (BTM ou Musée des blindés de Bovington), situé dans le Dorset, a, depuis de nombreuses années, décidé de les transformer en engins festifs lors de démonstrations dynamiques aussi bruyantes qu’impressionnantes. Si le Panzer VI Ausf. E Tiger I codé 131 tient une place importante dans la collection du musée, l’année 2017 s’avère être celle du « tigre », avec la volonté de présenter pas moins de cinq blindés allemands de la Seconde Guerre mondiale ayant un rapport avec le redoutable fauve, voire un sixième qui pourrait bien être l’invité surprise !
- Les nouveaux chars polonais : évolution sans révolution
La situation géographique de la Pologne est particulièrement importante en Europe car elle fait en quelque sorte « tampon » entre la Russie à l’est et l’Allemagne à l’ouest. Par ailleurs, elle fait partie de l’Union européenne et de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. À ce titre, elle se doit d’afficher un potentiel militaire respectable en mettant en avant une composante blindée moderne. Montée en puissance parfois difficile à mettre en oeuvre du fait de budgets insuffisants, qui doit aussi permettre à son industrie de proposer des engins destinés au lucratif marché international des chars de combat.

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