La lecture du livre de Dan Franck Les champs de batailles, bien qu'écrit sous forme de roman, m'a fait brutalement comprendre les raisons qui font que l'on s'interdit en Suisse, dans l'enseignement et à la radio/tv de parler des liens entre la Résistance française non communiste et l'armée suisse.
Cette guerre entre Résistances a donc un impact très fort sur la diffusion de l'histoire de la Suisse, aujourd'hui encore et la résistance non communiste n'est pas loin d'être associée à l'ennemi. Lu par exemple sur Agoravox
11 août 2016
ils (les Suisses) ont accueilli à bras ouvert le directeur de la CIA de l’époque, celui là même qui a tenté d’arroser les maquis d’argent US et d’armes suisse afin de shunter la France libre de De Gaulle ......
Cette petite phrase résume bien donc l'idée que se font ceux qui détiennent la maîtrise de la diffusion de l'histoire en Suisse. On pourrait penser que les historiens détenant des connaissances sur le sujet, réagissent pour qu'enfin, en Suisse, et pourquoi pas en France aussi, on connaisse, si ce n'est la vérité mais au moins quelques faits importants. Dire par exemple que la Délégation à Genève était contre de Gaulle est archi faux, par contre elle ne voulait pas être soumise aux communistes, ça certainement. Quant à Allen Dulles il n'était pas du tout contre de Gaulle, anticommuniste certainement et je maintiens qu'il y a des raisons. |