oui bon ça c'est ce qui se dit à propos du commerce avec l'Allemagne mais c'est d'autre chose qu'il faut parler à propos de ce livre.
Manifestement le courant ne passait pas entre de Gaulle et Roosevelt, c'est le moins que l'on puisse dire, d'où une rancœur tenace de de Gaulle à l'encontre des Américains, y compris à la libération. C'est assez normal vu que les Américains avaient un autre projet pour la France.
La Résistance c'était les Résistances avec en tout cas une division entre droite et communistes.
De Gaulle, de droite, devait donc choisir son camp, forcément. La Résistance de droite ou du moins la Résistance sans les communistes, avait sa direction à Genève et était en contact étroit avec ...les Américains, en particulier Allen Dulles responsable de l'OSS à Berne.
Donc le clan de de Gaulle, cette résistance de droite catholique, collaborait avec les Américains et cela de Gaulle ne le supportait pas quand bien même d'énormes sommes d'argent pour la Résistance provenait de ce côté.
Il est donc clair que cette prise de position de de Gaulle contre son propre camp, de droite, a eu d'énormes conséquences, en particulier au niveau de l'Histoire et donc aussi de l'histoire Suisse/SGm.
On ne refait pas l'histoire en se demandant par exemple ce qu'aurait pu faire d'autre de Gaulle, la chose s'est faite ainsi.
On comprend donc mieux pourquoi de Gaulle, à la fin de la guerre, a totalement ignoré cette activité et collaboration de la Suisse et l'on comprend aussi pourquoi tout ce côté de l'histoire de la Résistance a été laissé de côté par les historiens suisses, jusqu'à ces dernières années.
De Gaulle s'est voulu totalement libre d'influence mais l'a-t-il vraiment été face aux communistes après son choix ? |