On y lit:
Cas emblématique, le doctorat honoris causa accordé en 1937 à Benito Mussolini par l’Université de Lausanne (UNIL). Malgré les polémiques récurrentes, ce dernier n’a jamais été retiré. En 1987, le rectorat avait néanmoins décidé de «déterrer» tous les documents permettant de comprendre comment la décision avait été prise dans les années 30. Transparence absolue, donc, mais pas de «nettoyage»: «Ce titre accordé à Mussolini n’est pas une fierté pour nous, précise Géraldine Falbriard, porte-parole de l’UNIL
A la longue ça devient quand même lassant de constater à quel point le monde universitaire suisse persiste à la fois dans son ignorance de l'histoire ainsi que dans son unilatéralisme forcené.
Ignorance parce que se focalisant sur ce cas alors que Mussolini était admiré partout dans le monde, sauf en URSS.
Par exemple, parole du socialiste Aristide Briand:
Mussolini n'est pas seulement un grand homme mais un brave homme Ce fut pareil avec Churchill. Mais ce qu'ignorent manifestement ces universitaires c'est que Mussolini fut probablement le seul a avoir été autant anti nazi...bien sûr il retourna sa veste.
Mais moi ce qui me frappe le plus dans ce genre de commentaires, c'est que pour ces journalistes suisses contemporains, le fait d'admirer Staline dans les années 30,
ne pose aucun problème moral, donc aucune compassion envers les victimes du communisme.