Les amateurs d’histoire militaire connaissent bien la célèbre voiture tout-terrain Kübelwagen et le monstrueux char super-lourd Maus, ce dernier cumulant tous les superlatifs. Néanmoins, ces engins ne sont que l’arbre qui cache la forêt d’une multitude de projets d’engins de guerre en tous genres, du leichte Panzer au Sturmgeschütz en passant par un Aufklärungs-Panzer ou des Flakpanzer, développés par le professeur Ferdinand Porsche durant la Seconde Guerre mondiale pour le compte de l’Armée allemande.

Le 29 mai 2015, l’Ejército Argentino (forces armées de la république d’Argentine) ont fêté leur 205e anniversaire lors d’une parade militaire organisée pour la Journée de l’Armée. À cette occasion, le Colegio Militar de la Nación (école militaire de la Nation) a présenté ses principaux matériels.

Considéré comme le « père des chars », le général Estienne est à l’origine du premier blindé chenillé de combat de l’Armée française : le cuirassé terrestre Schneider C.A. 1. Bien que cet engin soit l’un des artisans de la victoire sur les forces du Kaiser Guillaume II, son développement est parsemé d’embûches, dont les plus sérieuses sont l’œuvre de son propre camp ! Néanmoins, en dépit des difficultés techniques et politiques, le Schneider C.A. 1 marque de son empreinte les champs de bataille de la Première Guerre mondiale.

Lorsque les militaires américains analysent la campagne de Pologne (septembre 1939) et la bataille de France (mai-juin 1940), ils s’aperçoivent de l’important rôle donné par la Wehrmacht aux avions d’attaque au sol, notamment au bombardier en piqué Junkers Ju 87 Stuka. Afin de se prémunir d’une telle menace, l’US Army décide de doter ses troupes au sol de moyens motorisés de défense antiaérienne. Contrairement aux autres armées, le développement de chars antiaériens n’est pas considéré comme une option pertinente, et le choix du châssis s’oriente vers celui, fiable et disponible en grande quantité, d’un Half-Track.

Créée en 1949, l’Armée koweïtienne s’inspire largement, dans son organisation, de la British Army (Armée anglaise). Il est vrai que le pays était sous-protectorat britannique et que la culture militaire en provenance de Londres imprègne la majorité des officiers koweïtiens. Tout naturellement, ce petit pays riche en pétrole et indépendant depuis 1961 se tourne vers la firme anglaise Leyland Motors Limited au moment d’acquérir des Main Battle Tanks.

Dans la course à l’armement qui oppose, durant la Seconde Guerre mondiale, le III. Reich à l’Union soviétique, la mise au point des Panzer lourds Tiger et autres Jagdpanzer Ferdinand marque profondément l’Armée rouge. Pour contrer ces mastodontes surblindés et armés d’un canon de 8,8cm à haute vitesse initiale, Moscou cherche à équiper ses troupes de canons d’assaut dotés d’une pièce d’artillerie surpuissante : les ISU, qui vont constituer une famille d’engins méritant amplement le surnom de « Zveroboy » (chasseurs de bêtes ou de fauves).

Une fois n’est pas coutume, la rubrique « Des Panzer et des Hommes » accueille un tankiste américain, et quel tankiste ! Lafayette G. Pool, l’homme aux 258 victoires ! Un tableau de chasse qui en fait le meilleur chef de char de l’US Army.