Diplomatie secrète et espionnage, que faut-il de plus ?
pour juger certes cela suffit, et même pour un jugement dernier, qui répartit définitivement les humains en deux groupes, les sauvés et les damnés.
Pour comprendre, il reste quelques pas à faire. Comment savoir par exemple ce que Windsor a pu dire à Bedaux sur les défenses françaises ? Faute d'un doc, reste comme toujours la logique : Hitler ne mélangeait pas les torchons et les serviettes et n'avait aucun intérêt à sacrifier une carte comme Edouard VIII dans une banale mission d'espionnage.
Le changement des plans a bien d'autres causes, à commencer par le besoin de toucher à mort très vite la puissance française pour faire de l'Allemagne, pour l'Angleterre, le seul gendarme européen possible. Corollaire : Hitler n'a jamais adhéré à Schlieffen bis, il a laissé l'état-major gamberger dessus pour l'habituer à l'idée d'une attaque puis, quand la préparation est entrée dans une phase sérieuse, a imposé son plan. |