Communisme et mondes parallèles - Karl Marx ou l'Esprit du monde - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Karl Marx ou l'Esprit du monde / Jacques Attali

 

Communisme et mondes parallèles de Christian Favre le dimanche 29 mars 2015 à 06h58

Il y a bien sûr sur le forum « Le livre noir du communisme » mais résumer le communisme à une comptabilité des victimes n’explique pas vraiment l’idéal communiste. Il me paraît bien plus intéressant d’analyser les idées et les personnalités de ceux (il n’y a pas de celles) qui ont été les pionniers du communisme, à commencer par Marx auquel se réfèrent au fond toutes les innombrables factions communistes ayant adopté un autre nom.
Le communisme restera toujours une utopie tendant à une collaboration entre intellectuels, fils de bourgeois et un prolétariat censé regrouper ouvriers et paysans. En ce qui concerne les paysans, les communistes se sont vite aperçus des difficultés à leur imposer un mode de vie contraire à leur nature. Et puis il y avait des paysans riches, des paysans pauvres ainsi que des ouvriers paysans, déjà trois catégories pas toujours harmonieuses.
L’ennemi commun des communistes c’était les bourgeois, donc la classe sociale …des communistes. Il y a là déjà l’éternelle rivalité entre père et fils qui n’existe pas entre père et fille. Le communisme est donc une affaire d’hommes, à la base. A ce sujet l’histoire de Trotski avec son père est des plus explicites.
Marx ne croyait pas au communisme dans le sens de communautés mettant tout en commun, ce en quoi il croyait et prônait c’était avant tout de donner les entreprises aux ouvriers afin qu’ils profitent eux des bénéfices et non patrons et propriétaires. Marx n’acceptait pas l’idée de bénéfice qui est au fond un gain obtenu sans travail manuel. Cela est toujours le cas, n’importe qui revendant un objet avec bénéfice le fait effectivement sans l’effort nécessaire à la fabrication.
Marx comprenait bien que le prolétariat ne pouvait pas prendre le pouvoir sans de réelles connaissances intellectuelles indispensables, principalement en économie. Donc il fallait instruire le prolétariat, seulement quand ? A quel moment ? Après une dure journée de labeur ? Seule l’école obligatoire pouvait remplir cette tâche. De fait l’instruction publique en URSS fut une réussite avec d’excellents livres, par exemple en mathématique ou électrotechnique, dont beaucoup d’élèves suisses ont bénéficié, ce fut mon cas.
Le problème numéro un du communisme est bel et bien le concept de classes sociale et surtout de lutte de classes. Malgré tout, il faut bien reconnaître que l’absence de toute possibilité de défense des ouvriers et paysans face à un monde capitaliste complètement obnubilé par sa richesse et son confort, devait forcément engendrer des luttes. Malheureusement ce qui s’est passé en 1917 en Russie était totalement contraire aux vues de Marx. Il a toujours affirmé qu’il ne fallait surtout pas une révolution unique en Russie et que sa révolution à lui était mondiale ou n’était pas.
Malgré tout il se trompait, surtout parce qu’il n’a pas compris le fonctionnement d’une entreprise. Marx n’a jamais fait l’effort de discuter avec des ouvriers, il n’a même jamais rencontré un ouvrier. Mais cela n’a rien de facile pour un intellectuel d’éducation bourgeoise de se frotter au monde ouvrier et paysan…c’est pourquoi il est fort rare que ces deux mondes se parlent et se comprennent. D’ailleurs ils ne se comprennent pas.
Derrière un produit de qualité sortant d’une entreprise il y a toujours un esprit d’équipe, de collaboration comprenant l’entier du personnel et non un antagonisme de classe sociale et cela n’apparaît pas chez Marx. Et lorsque l’ouvrier a l’esprit d’entreprise, monte son entreprise et s’enrichit il passe alors automatiquement dans la classe sociale à combattre. Personnellement j’ai travaillé quatre ans dans une telle entreprise, fondée par un ouvrier, entreprise qui se porte très bien. L’aspect social de l’inventivité et de l’esprit d’entreprise échappe totalement à l’idéologie communiste.
Le communisme doit détenir le record de ce qu’un seul mot peut englober comme attitudes humaines. Il est le symbole de l’humanisme face à la barbarie financière et…fascisante, il a attiré beaucoup d’artistes. Exemple : l’artiste suisse exceptionnel Hans Erni militait paraît-il pour le communisme, il vient de mourir à 106 ans alors qu’il continuait à travailler à cet âge.





On apprend ainsi que dans les années 70 la Confédération suisse lui avait commandé les dessins pour les nouveaux billets de banque. Quatre ans de travail anéanti d’un coup par le refus soudain de tout ce travail…parce qu’Erni était communiste ! Pas de quoi être fier de nos autorités.
Evidemment il faut aussi dire que ces artistes ne s’étaient pas beaucoup souciés de la réalité communiste, particulièrement en URSS, certains d’ailleurs, devenus lucides, ont fini par jeter leur carte du parti.
Il y a aussi cette attitude totalement contradictoire qui veut à la fois attribuer au communisme la victoire sur le nazisme et en même temps de déclarer que ce n’était pas le vrai communisme…
L’idée donc fondamentale du communisme, voulant faire d’une seule classe sociale, le prolétariat, la classe dirigeante n’a jamais fonctionné et ne fonctionnera jamais étant donné que le monde ouvrier et paysan comporte à lui tout seul toutes les qualités et toutes les tares des autres classes sociale. De plus la classe sociale des intellectuels bourgeois n’a jamais eu la moindre intention, avec le communisme, de céder sa place à des ouvriers et paysans. Il est cependant vrai que Staline n’hésitait pas à donner des responsabilités à de jeunes ouvriers qui devinrent du jour au lendemain des cadres.
Ce qui a été particulièrement détestable en 1917 c’est qu’au lieu d’essayer d’unir le peuple afin de trouver de nouvelles solutions, on a au contraire tout fait pour le désunir et de jeter les groupes sociaux les uns contre les autres en spoliant tous les riches sans se préoccuper de savoir si parmi eux il n’y avait pas des gens de qualité…
Donc toutes les souffrances des peuples soviétiques ce n’était pas le communisme alors le communisme c’est quoi ?
En ce qui concerne l’Histoire on est bien obligé de constater que l’obédience communiste, toutes factions d’extrême gauches confondues, use et abuse de mensonges et ne reconnaît jamais ses mensonges, y compris ceux démontrés. J’ai plusieurs fois dénoncé le mensonge des trains de déportés juifs à travers la Suisse, mensonge démontré par plusieurs experts et rapports. Jamais ceux qui ont été à l’origine de ce mensonge ont admis leur erreur et se sont excusés.

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