Ce qu'il y a de plus faible dans son argumentation, que ce soit dans son livre ou sur son blog, c'est l'idée que de 1940 à 1942 la police française de zone nord était juridiquement tenue d'obtempérer aux ordres allemands.
Or cela ne concernait que la sécurité des troupes allemandes, en vertu d'une jurisprudence déjà ancienne des situations d'occupation, introduite dans la convention d'armistice par l'expression "les droits de la puissance occupante". Si les nazis estimaient que les Juifs menaçaient cette sécurité de par leurs chromosomes, c'était leur problème et aucun flic français n'était tenu de partager cette vision ni d'agir en fonction d'elle. Si l'occupant leur demanda (avec modération) de le faire, Vichy n'avait qu'à lever le petit doigt pour le leur interdire.
Vichy était couché, lèche-bottes, éternellement soucieux de "mettre Berlin en confiance"... mais point tenu, en cette affaire, juridiquement. |