Aussitôt la guerre terminée on a bien évidemment poussé un ouf de soulagement d'avoir échappé au pire, normal. On a remercié l'armée et le Général en particulier, je présume également les femmes qui ont accompli un travail gigantesque et puis ...hop on passe à la suite càd à l'économie. On a alors oublié de primo informer du pourquoi du commerce avec l'ennemi, deuzio passé sous silence la rupture de neutralité de l'armée en faveur des Alliés et tertio lamentablement oublié de louer ceux qui s'étaient engagés à sauver des Juifs, tel le capitaine Paul Grüninger ou Carl Lutz ainsi que des particuliers en zone frontière jurassienne. Au contraire on leur a fait des ennuis montrant ainsi une déficience psychologique inouïe face à l'horreur nazie.
Ce manque de vision a selon moi pour origine les reproches faites à Pilet-Golaz. Il a été clairement le plus brillant conseiller fédéral et surtout celui qui était le plus informé bien au-delà de la seule politique et histoire suisse de la SGm. Que ceux qui prétendent le contraire sachent alors qu'ils sont en désaccords avec les personnalités Alliées en Suisse à cette époque et qui tenaient Pilet-Golaz pour très intelligent, ils ont regretté son départ. Mais P-G s'est tu et s'est totalement effacé.
Si l'on avait eu alors un soupçon de perspicacité, on aurait demandé conseil à P-G et l'on se serait évité bien des ennuis....en histoire. |