Quand on parle de neutralité, sait-on vraiment de quoi on parle ? Je suis loin,très loin d'en être sûr. Parce qu'au fond, à quelques rares exceptions prêts, TOUS LES PAYS DU MONDE ÉTAIENT NEUTRES dans les années 30. Les exceptions ? La France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et qui encore ? La Pologne, la Tchécoslovaquie par alliances ? Mussolini détestait la neutralité, il se devait donc de choisir un camp. C'est très peu finalement. Ce qui fait que l'attitude normale lorsqu'un conflit éclate par le monde, n'est pas du tout de prendre parti automatiquement pour l'un ou l'autre mais bel et bien d'être neutre et d'étudier la situation. Ensuite alors prendre éventuellement parti et rompre la neutralité.
Seulement ce qui me pose problème c'est que la notion de neutralité s'applique lorsque des États entrent en conflit, or ceci était valable jusqu'à l'arrivée des idéologies,à commencer par le communisme, lesquelles idéologies sont mondialistes. Arriva ensuite le nazisme, le fascisme et inutile de vous préciser l'actuelle...
Dés lors comment rester neutre ?
Concernant la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, de quelle neutralité parle-t-on ? Pour l'extrême gauche et une partie de la gauche, la chose est entendue, la Suisse était pro nazie, rapport au commerce. Pour la droite la Suisse était neutre et pour ceux qui ont pris la peine d'étudier l'histoire, la Suisse a rompu la neutralité en faveur des Alliés. Ces opinions resteront figées quels que soient les arguments.
L'armée suisse, a, à sa façon, lutté contre le nazisme, même sans combattre mais en facilitant considérablement les renseignements alliés ainsi que les réseaux de résistance et aussi en pourchassant les espions allemands.
Seulement il semble bien, à la longue, que cette attitude , si ce n'est héroïque, en tout cas efficace, n'a jamais été reconnue officiellement. Il n'y a jamais eu la moindre allusion officielle sur ce rôle. Étrange non ?
Bien sûr on ne va pas compter sur la radio/TV, mais pourquoi pas des historiens ? Auraient-ils peur ? |