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Freefrench / Jacques Ghémard

 

François Jules Désiré Alfred Le Poittevin MPLF de Gérard Jean Le Poittevin le mercredi 02 juillet 2014 à 10h00

LE POITTEVIN François Jules Désiré Alfred


Case matricule fournie par la Direction du Personnel Militaire de la Marine.

Nom : LEPOITTEVIN
Prénoms : François, Jules, Désiré, Alfred
Né le 4 mars 1921 à Tourlaville commune d’Octeville, département de la Manche.
Fils de : feu François Auguste Désiré et de LEPOITTEVIN Aimée Augustine Marie
Domiciliés à : Tourlaville Chasse de la Bouteillerie rue Thiers, Département de la Manche
Signalement : Cheveux blonds, Yeux bleus, Front ordinaire, Taille 1,67 m

Origine :
Arrivé au 1er dépôt le 15/06/1938, engagé volontaire pour cinq ans le 15/06/1938 au B.M.R. Cherbourg.

Immatriculé au Bureau maritime de recrutement de Cherbourg N° 1068 – C – 38

Classe de mobilisation 1938 / 1

Grades Dates Brevets

Matelot 2ème classe 15/06/1938 B.E. Arrimeur au 01/01/1939
Sans spécialité

Matelot 2ème classe 01/01/1939 Mitrailleur Bombardier au 01/05/1940
Arrimeur

Matelot 2ème classe 01/05/1940
Mitrailleur Bombardier

Quartier Maître de 2ème classe 01/01/1941
Mitrailleur Bombardier

Quartier Maître de 1ère classe 01/07/1943
Mitrailleur Bombardier


DATES
BATIMENTS OU SERVICES D’ARRIVEE : DE DEPART

1er Dépôt 15/06/1938 : 23/06/1938

B.A.N. de Rochefort 23/06/1938 : 01/01/1939

B.A.N. Cherbourg 01/01/1939 : 01/02/1940

B.A.N. Hourtin 01/02/1940 : 21/06/1940

Casablanca ( Esc. 4B ) 26/06/1940 : 01/09/1940

U.M. Alger ( Esc. 4B ) 01/09/1940 : 19/12/1941

B.A.N. Dakar ( Esc. 1B ) 19/12/1941 : 10/03/1943

C.A.M. Casablanca ( Mission Angleterre ) 10/03/1943 : 26/07/1943

B.A.N. Ouakam ( Esc. 5B ) 26/07/1943 : 07/02/1944

Décédé en service aérien commandé le 06.02.1944
Mort pour la France

R.A.T. le 07/02/1944
D.R.R.S. Rennes le 17/06/1949
Décédé le 06/02/1944

1 lisol détruit

Médaillé militaire à titre posthume J.O. du 23 février 1952.





RAPPORT D’ACCIDENT


Dakar le 12 février 1944 MARINE EN A.O.F.

AERONAUTIQUE NAVALE EN A.O.F.

2° FLOTTILLE DE BOMBARDEMENT

B.A.N. DAKAR – OUAKAM

ESCADRILLE 5. B.


Le Lieutenant de Vaisseau CAILLAUD
Commandant l’Escadrille 5.B
A
Monsieur le Capitaine de Corvette
Commandant la 2° Flottille de Bombardement
& la B.A.N. de DAKAR – OUAKAM

OBJET : Rapport d’accident

- 1ère PARTIE.

A) Noms, prénoms grades et fonctions à bord des membres de l’équipage.

- DURANDO Victor, Jean, Lieutenant de Vaisseau – Chef de Bord –
- CARTIER – BRESSON Edouard, Marie, Claude, Enseigne de Vaisseau de 1° Cl. – Navigateur –
- NIEL Max, Maître pilote d’aviation – Premier pilote –
- ROY René, Maître pilote d’aviation – Second pilote –
- VARY Georges, Second Maître radio-volant – Premier Radio –
- ARROUES Roger, Quartier-Maître radio-volant – Second Radio –
- LE POITTEVIN François, Quartier-Maître – Mitrailleur-Bombardier –

B) Type et numéro de l’aéronef et des moteurs.

WELLINGTON XI : H Z 5 3 9

HERCULES VI G : A / 377689

D : A / 377962

Heures de vol cellule et moteurs au départ en mission :

- 166 Heures

C) Lieu, date et heure de l’événement.

Au large de la côte du Sénégal dans la nuit du 2 au 3 février, vers 21 Heures.

D) Mission au cours de laquelle il s’est produit.

Mission de protection d’un convoi.

E) Etat de l’atmosphère.

Brume sèche – Visibilité 3 à 4 kilomètres – Vent au sol : Nord 16 à 25 kilomètres – Ciel clair –
Nuit lunaire – Mer houleuse –

F) Néant.

G) Circonstances dans lesquelles l’accident s’est produit.

L’appareil a décollé de Ouakam à 17 H 08 le 2 février.
Pleins d’essence à 890 Gallons, plein d’huile – 6 grenades anti-sous-marines.

A 20 H 45 l’escorteur Leith entend quatre explosions sous-marines provenant vraisemblablement du largage des grenades ( pour alléger l’appareil ) – voit au même moment un feu d’avion ( probablement feu arrière ) descendant doucement – Il prend un contact radar à 6 milles dans le 195. Le contact s’évanouit – L’escorteur effectue alors une recherche jusqu'à 10 milles dans le 195 et ne trouve rien.

A 20 H 48 la voiture radio de Ouakam intercepte un message de l’avion adressé à Dakar et Port-Etienne : « Je rentre à la base – difficultés de moteur – Ma position est 16.55 N 17.35 W » - L’émission est relativement faible – Les postes de Dakar et Port-Etienne n’ont pas entendu – Le message émis deux fois sans intervalle n’a pas été répété quoique les stations à terre n’aient pas fait d’accusé réception.

A 21 H 22 la voiture radio demande à l’avion répétition de son signal.

A 21 H 44 Dakar appelle l’avion.

Ces appels restent sans réponse.

H) Néant.

I) Néant.

J) Causes probables de l’accident.

La cause initiale a été donnée par l’avion lui-même. « Difficultés de moteur » - Ce signal n’est pas un signal d’urgence – Il est très vraisemblable que la situation a dû s’aggraver brutalement et très peu de temps après l’émission du signal par l’avion.

Deux hypothèses peuvent être retenues :

a) Avion désemparé ( probable ) sans qu’il soit possible d’en déterminer la raison.

b) Amerrissage forcé ( l’avion n’ayant pu tenir sur un seul moteur ) ( peu probable ). La
Réussite de la manœuvre de nuit par mer houleuse apparaît très problématique.


------


- 2ème PARTIE

K & L Conséquence pour le personnel.

Equipage disparu.

M Néant.

N Antécédents du pilote.

Ancien pilote de Glenn Martin et de Léo 45

Nombre total d’heures de vol jour : 1149. 20
Nuit : 69. 35

Nombre d’heures de vol sur Wellington jour : 204. 50
Nuit : 27. 30

Nombre d’heures effectuées en :

Août : jour : 19. 25 nuit : 2. 15

Septembre : jour : 26. 25 nuit : 0. 45

Octobre : jour : 11. 40 nuit : -

Novembre : - -

Décembre : jour : 38. 35 nuit : 1. 40

Janvier : jour : 25. 15 nuit : 8. 20

Février : jour : 3. 30 nuit : 1. 30



Le Lieutenant de Vaisseau CAILLAUD
Commandant l’Escadrille 5.B.



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Courrier adressé par le L.V. Caillaud a Aimée Le Poittevin pour lui annoncer la disparition de son fils François.

Dakar le 1er mars 1944

Madame.

J’ai le triste devoir de vous confirmer la
disparition du quartier maître mitrailleur
le Poittevin. Les circonstances qui ont
accompagné sa disparition ne permettent pas
hélas de conserver le moindre espoir. Dans
la soirée du 2 février il était parti sur un
avion de l’escadrille avec deux officiers et
quatre hommes d’équipage, pour faire la
protection d’un convoi à 200 kilomètres environ
au nord de Dakar. Vers 9 heures du soir l’avion
signalait qu’il rentrait à la base à cause
d’avarie à l’un des moteurs. L’accident
dont on ignore la cause a du se produire
immédiatement après le signal. Cela
résulte du témoignage du Commandant
d’un escorteur anglais qui accompagnait
le convoi. Cet escorteur qui tenait le contact
de l’avion l’a perdu immédiatement après
le signal. Ses recherches commencées aussitôt
sont restées sans résultat. Des avions et des
bateaux ont aussi cherché pendant les trois
jours suivants. Toutes ces recherches sont
restées vaines et pour cause. Il est très probable
que l’avion a du tomber à la mer désemparé.
Votre fils était sous mes ordres depuis son
retour d’Angleterre, mais je l’avais connu
auparavant à l’escadrille 4BR à Blida,
ou j’avais déjà pu apprécier ses qualités.
Je l’estimais beaucoup parce que travailleur
discipliné et très sérieux en toutes choses.
En le perdant je perds un des meilleurs
éléments de mon escadrille. Sa disparition a
été douloureusement ressentie par ses chefs
et ses camarades parmi lesquels il ne
comptait que des amis. Dans votre douleur
puissiez vous Madame, trouver un
réconfort dans l’assurance que tous ceux
qui le connaissaient le regrettent et
garderont pieusement son souvenir.
Veuillez agréer Madame mes sincères
Condoléances.

A Caillaud


L.V. CAILLAUD
Commandant l’Escadrille 5 B

DAKAR – OUAKAM




Cette lettre m’a été transmisse par Bernadette Cotten le 4 février 2002.

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