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|  | | |  La description du livre
| | Vichy dans la "Solution finale" / Laurent JolyEn réponse à -3 -2 "L'homme qui tua René Bousquet" de Francis Deleu le jeudi 10 octobre 2013 à 20h26
Bonsoir,
Tout en saluant votre participation au débat sur l'assassinat de René Bousquet, rappelons aussi le titre de votre livre L'homme qui tua René Bousquet, éditions Stock, avril 2001.
La présentation de l'éditeurRené Bousquet avait été le chef de la police sous Vichy, responsable entre autres de la rafle du Vel' d'hiv' en juillet 1942 au cours de laquelle des milliers de juifs de France furent arrêtés en vue de leur déportation. Ce criminel contre l'humanité tardait à être jugé. Le 8 juillet 1993, ce vieux monsieur, longtemps ami du président François Mitterrand, était abattu de quatre balles à son domicile parisien. Après son geste, l'assassin donnait une " conférence de presse " où il était arrêté sans difficulté. Il était connu des services de police : quelques années plus tôt, en 1987, il avait tenté de tuer Klaus Barbie, l'ancien chef de la Gestapo de Lyon, alors même que celui-ci était jugé par les Assises de Lyon. Ce " justicier " s'appelle Christian Didier. Il est né en 1944 à Saint-Dié dans les Vosges. Rien, en apparence, ne le disposait à commettre ce geste. Il n'avait aucune raison personnelle de tuer Bousquet. Sa famille n'avait pas eu à souffrir particulièrement ni de Bousquet ni de Barbie. Au cours de son procès, en 1995, ses avocats plaideront la thèse du " crime civique ". Mais cette version, visiblement, ne tenait pas la route. Il y avait autre chose, qu'il fallait chercher dans la personnalité trouble - et troublée de l'assassin. Ce livre est une enquête par laquelle Henri Raczymow a tenté de comprendre le geste apparemment insensé d'un homme qui voulut s'illustrer en éliminant ce qui lui apparaissait comme le Mal. Et pour mieux appréhender le sens de votre enquête, un extrait d'une recension de Denis Gombert : "De peur qu'il ne soit jugé définitivement comme "lamentable aux yeux du monde et sans postérité", Henri Raczymow a décidé de revenir sur le cas de Christian Didier. Non pour l'excuser, mais pour comprendre les motivations profondes de celui qui aurait voulu être un héros. Pour Raczymow, les motivations profondes du crime de Didier sont avant tout littéraires. La vérité est que la littérature peut pousser au meurtre. Ouvrage étonnant, L'homme qui tua René Bousquet est une enquête ténébreuse sur les ressorts d'une âme humaine qui s'est abîmée dans la littérature et perdue dans le crime." Bien cordialement,
Francis. |

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