Interview de l'auteur - Guy Gauvreau - Libérateur de Normandie - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Guy Gauvreau - Libérateur de Normandie / Pierre Vennat

 

Interview de l'auteur de Daniel Laurent le dimanche 06 octobre 2013 à 12h27

Daniel Laurent :
Tout comme le Général Dollard Ménard, dont nous avons parlé dans notre numéro 8, le brigadier général Guy Gauvreau ne s’est pas contenté d’une fort respectable carrière militaire suivie d’une retraite méritée.
Il s’est également impliqué tout au long de son existence dans la vie publique et la société civile comme le montre votre livre.
En France, cette attitude est rare et est, essentiellement, réservée a ceux qui ont participé a la Libération de la France en 1944.
Beaucoup ont par la suite contribué à la reconstruction de notre Pays, notamment des ex-FFL dont bien sur leur chef, Charles de Gaulle.
Comment expliquez-vous cette volonté d’implication dans la société civile qui semble être une caractéristique des officiers supérieurs canadiens ?

Pierre Vennat texte en gras:
Au moment de la déclaration de la Deuxième Guerre Mondiale, en septembre 1939, l’armée canadienne ne comptait que 4 000 membres de tous grades dans l’armée active (dont Dollard Ménard et Jean-Paul Bernatchez, autre général canadien-français qui s’est illustré en Italie en 1943-1944).
Or, un million de Canadiens ont servi (comme volontaires) lors de la Deuxième Guerre. Soit de nouvelles recrues qui n’avaient jamais servi auparavant, soit, comme le cas de Gauvreau et de milliers d’autres, des réservistes qui, une fois la guerre terminée, sont retournés à la vie civile
Il est à noter toutefois que d’anciens réservistes comme deux chefs d’état-major dans les années 1960 et 1970 (Jean-Victor Allard et Jacques Dextraze) sont demeurés dans les Forces armées canadiennes après la guerre.
Bref, pour résumer, les militaires canadiens qui ont combattu avec bravoure à Dieppe, en Normandie, en Italie, en Belgique, en Hollande et également à Hong Kong étaient des “volontaires” et des “amateurs”.
Aujourd’hui, l’armée canadienne est toujours formée de volontaires mais compte 40 000 soldats professionnels et quelques dizaines de milliers de réservistes qui souvent font des stages de 6 à 8 mois dans l’active comme actuellement en Afghanistan pour renforcer les régiments d’active. Angleterre, il est rapatrié en 1945. Il reprend du service après la guerre en tant que commandant d’une brigade de milice.
Promu colonel honoraire en 1961, le Brigadier-général Guy Gauvreau sera distingué par de nombreuses décorations dont la Médaille du Distinguish Service Order (DSO), la médaille de l’empire britannique, il est également Chevalier de la Légion d’honneur Française, Officier de la Legion of Merit (USA).
Son principal objectif en tant que colonel honoraire sera de ranimer l’esprit des traditions en initiant une histoire régimentaire pour le centenaire du Régiment des Fusiliers Mont-Royal en 1969.
Dans la vie civile d’après guerre, le Brigadier-général Gauvreau sera d’abord adjoint à l’exécutif de la Montreal Tramway Company avant qu’on la transforme en organisme public.
Il sera chargé d’organiser un plan de défense civile pour Montréal en raison de son expérience dans le domaine militaire, avant de devenir responsable des relations extérieures puis vice-président de la Brasserie Dow.
Il devient ensuite directeur de la Commission de transport de Montréal (CTM).
Il sera successivement président de la Fondation de l’Hôpital Sainte-Justine, Consul général d’Islande à Montréal, président-fondateur de la Place Bonaventure et président de la Société de gestion Concordia, où il s’affairera dans la gestion de construction de nombreux édifices d’importance d’un bout à l’autre du Canada.
En France, la ville de Falaise a honoré ce héros en donnant son nom à un de ses boulevards.
Ce livre est basé sur les archives familiales de la famille Gauvreau et sur les entretiens qui se sont déroulés entre l’auteur et Guy Gauvreau.

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