Voici un court extrait !
-----
Le 8 février 1963, après son habituelle promenade dans les paysages enneigés du Nid d’Aigles, Hitler se plaint de fortes douleurs au torse, et fait immédiatement venir à son chevet le Dr Morell, qui l’a suivi dans sa retraite. Celui-ci, notoirement incompétent, lui injecte quelques drogues de son cru, pensant que les symptômes s’estomperont d’eux-mêmes.
Le lendemain, sur l’insistance de Bormann, qui constate que l’état du dictateur se détériore rapidement, le médecin, qui semble dépassé, appelle l’un de ses confrères, le Dr Werner Haase à le rejoindre en urgence au Nid.
Mais lorsque celui-ci arrive, dans la nuit, il est déjà trop tard. Le 10 février 1963, à 2 h 34, Adolf Hitler, Führer du Grand Reich et conquérant de l’Europe, décède des suites d’une embolie pulmonaire. Il laisse Eva Braun, sa compagne, sans descendance.
Les dignitaires nazis se refusent à communiquer la nouvelle au reste du monde. Eux-mêmes sont dépassés et anéantis. Bormann et Goebbels prennent la décision de mettre le Nid d’Aigles en quarantaine. Plusieurs unités de la 1ère Panzerdivision SS Leibstandarte Adolf Hitler interdisent tout déplacement aux alentours du site. Mais la population se rend rapidement compte du silence inhabituel des dirigeants. Les Allemands remarquent également l’absence de Joseph Goebbels à une conférence à laquelle il aurait dû assister. Des rumeurs commencent à circuler. Devant leur insistance, c’est ce même Goebbels qui, dans une courte allocution, annonce le décès de l’ancien Führer, dans la soirée du 12 février. Dans son discours, il appelle les Allemands à faire front ensemble, pour le salut du Reich.
A Berlin, l’effet de la nouvelle est dévastateur. Par dizaines de millions, dans tout le Grand Reich, les habitants sortent dans la rue pour pleurer leur ancien chef et crier leur douleur.
Dans les Reichskommissariats des territoires occupés, au contraire, l’armée et la SS doivent faire face à une véritable révolte populaire, conséquence directe de la disparition soudaine du « tyran allemand ». Ces soulèvements sont réprimés dans le sang. Ivres de douleurs, les soldats abattent chaque opposant, hommes, femmes, ou enfants, sans faire aucune différence. Le règne d’Hitler se conclut ainsi par une nouvelle hécatombe. |