"un bon aperçu de l'état des connaissances en 1956"
aucune des sources en question ne dit que Keitel et Brauchitsch étaient à Charleville ni, surtout, que Hitler y ait convoqué des gens et que ce fût son "GQG". Et en disant que c'est mineur, tu mines ton propos !
Il vient émettre un diktat, en un échelon subalterne, en court-circuitant le commandement. Cela au moins était clair chez les auteurs précédents, Churchill et Ellis essentiellement, même si d'après eux, et très faussement, Hitler prolongeait plus ou moins un ordre de Rundstedt. Ce qui est vrai, c'est qu'ils avaient, après Liddell Hart, signalé que des généraux n'étaient pas d'accord. Benoist réagit en auteur classique du XVIIème siècle, en bricolant une unité de temps et de lieu mais surtout en donnant une image très fausse du fonctionnement du nazisme : il gomme la permanente surprise du chef.
Il apparaît ici comme quelqu'un qui consulte, respecte la voie hiérarchique et écoute patiemment les objections. Une paille, vraiment ?