Bonsoir,
La Belgique n'aurait donc pas l'exclusivité d'un monument commémoratif à la gloire des pigeons combattants. Snif !
Revenons à nos pigeons de 40-45 qui avaient déjà eu "l'honneur" d'un débat en regard du livre de Michael Kerrigan,
Les Plans secrets de la Seconde Guerre mondiale :
Et pourquoi pas une petite note humoristique relevée dans le bouquin de Pierre Bourget,
Un certain Philippe Pétain ?
Au cours d'une séance du Conseil du 20 mai, les ministres se plaignenet de l'insuffisance des services de transmissions et de renseignements au sujet des opérations militaires. Pétain, sortant de son mutisme, intervient :
Il ne semble pas que l'on fasse usage des pigeons voyageurs. Il faudrait, à l'arrière, un pigeonnier, avec lequel le grand quartier général serait en communication permanente.
Monzie qui prenait des notes de la réunion, ne dit rien d'autre :
20 mais 1940. Le maréchal Pétain dit très doucement en fin de Conseil : "On devrait se servir de pigeons voyageurs... Il est regrettable qu'on ait abandonné l'usage des pigeons voyageurs."
Monzie ajoute :
Cette simple observation me rend douloureusement perplexe. Nos communications aux armées sont-elles à ce point déficientes, en dépit des progrès techniques, qu'il faille recourir aux procédés des guerre révolues ! 1870-1871 !
A la fin du Conseil, Pétain aurait encore marmonné :
les pigeons voyageurs, mes chers collègues, les pigeons voyageurs...
Bien cordialement,
Francis.