Bonsoir,
Ceux qui avaient une attitude paternelle, voire paternaliste, étaient au contraire aimés comme un membre de la famille. (David)
Ce paternalisme (de façade ??) qu'affichait Pétain pendant la Grande Guerre aurait-il contribué à l'
aura qui l'entoura pendant l'Occupation .... et encore de nos jours ? Et pourtant, Pétain ne fut pas tendre notamment pour les mutilés volontaires.
Ecoutons le Maréchal Fayolle,
Cahiers secrets de la Grande Guerre, Plon 1964 (cité par Offenstadt en note 104, page 291)
"Réunion à Aubigny. Des 40 soldats d'une unité voisine qui se sont mutilés à une main avec un coup de fusil Pétain voulait en faire fusiller 25. Aujourd'hui, il recule. Il donne l'ordre de les lier et de les jeter de l'autre côté du parapet aux tranchées les plus rapprochées de l'ennemi. Il y passeront la nuit. Il n'a pas dit si on les y laisserait mourir de faim. Caractère, énergie ! Où finit le caractère et où commence la férocité, la sauvagerie ! ..."
Où finit le caractère et où commence la férocité, la sauvagerie ! ... La question reste posée !
Bien cordialement,
Francis.