Pétain et la dégradation militaire - Le procès de Vichy : Pucheu, Pétain, Laval - forum "Livres de guerre"
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Edition du 13 août 2012 à 11h45

Le procès de Vichy : Pucheu, Pétain, Laval / Fred Kupferman

 

Pétain et la dégradation militaire de Francis Deleu le dimanche 24 juin 2012 à 16h08

Bonjour,

La Haute Cour de Justice avait condamné Pétain à la peine de mort, à l'indignité nationale et à la confiscation de ses biens
Un juré réclama la dégradation militaire. La demande fut rejetée au motif que, depuis 1923, la dégradation militaire n'existait plus.

A ce sujet, Pierre Bloch, député, ancien délégué général à l'Intérieur de 1943 à 1945, qui siège en tant que juré parlementaire, écrit ceci dans son carnet de notes quotidiennes :
« Je déclare que, vraiment, cette demande est un peu démagogique puisqu'en réalité, depuis 1923, il n'y a plus de dégradation militaire, elle n'existe plus. Montgibeaux et les magistrats sont évidemment violemment contre et très embêtés de la demande. Je demande qu'on me lise le texte sur l'indignité nationale et je m'aperçois, ce que les magistrats auraient pu me dire, que le texte sur l'indignité nationale, enlève à Pétain son grade, ses décorations et peut entraîner la confiscation de ses biens. Je pense donc qu'on peut se rallier à cette thèse. J'insiste auprès de ceux qui n'ont pas toujours suivi et qui souvent m'ont demandé d'intervenir et de diriger les débats. On vote encore. Il y a 18 voix pour ma thèse, 4 voix contre et quelques abstentions » [*]
Curieusement, la pléthore de tribunaux d'exception créés par Vichy, au mieux de ses convenances, usa et abusa du prononcé de cette peine. Le général de Gaulle n'y échappa pas. Le 2 août 1940, le tribunal militaire de Clermont-Ferrand prononça à son encontre la peine de mort, la dégradation militaire et la confiscation des biens.
De Gaulle fit savoir qu'il tenait ces jugements pour « nuls et non avenus ». Il ajouta ce commentaire : « Les vieillards qui se soignent à Vichy emploient leur temps et la passion à faire condamner ceux qui sont coupables de continuer à combattre pour la France. »

Bien cordialement,
Francis.

[*] Source : Jean-Raymond TOURNOUX, Jamais dit, librairie Plon, 1971.

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