Le référence, c'est Douzou. - Où la mémoire s'attarde - forum "Livres de guerre"
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Edition du 16 avril 2012 à 11h25

Où la mémoire s'attarde / Raymond Aubrac

En réponse à -2
-1Courtois/Delpla de René CLAUDE

Le référence, c'est Douzou. de Emmanuel de Chambost le lundi 16 avril 2012 à 00h39

Douzou (Lucie Aubrac, 2009) a a fait un réel travail d'investigation sur les liens entre Le PCF et Lucie Aubrac. Courtois dit une contre-vérité en prétendant que son bouquin est « une biographie autorisée où les auteurs ont pris pour argent comptant les témoignages des deux héros.» Douzou a écrit son bouquin alors que Lucie était déjà morte, en utilisant des archives remises par Raymond, mais en allant aussi chercher toutes sortes d'autres archives. Le gros mérite du travail de Douzou est de montrer que les déclarations de Lucie s'écartent très souvent de la vérité. Autrement dit, sur ce point, Courtois est un menteur.

Douzou a retrouvé le dossier Lucie Aubrac dans les archives du PCF, d'où il ressort que Lucie Aubrac n'était pas particulièrement appréciée des femmes de l'UJFF (Union des Jeunes Filles de France), et on en comprend bien les raisons lorsqu'on connait tout le travail fourni par les militantes communistes entre la dissolution du Parti en septembre 1939 et la reconstitution de l'appareil, après la débâcle, en août 1940. Lucie était par contre appréciée de Georges Marrane qu'elle avait beaucoup fréquentée à Lyon.

Dans le dernier rapport sur Lucie, de juin 1947, cinq points positifs et trois points négatifs sont retenus sur son compte. L'un des cinq points positifs est que « Son mari a su montrer son attachement au Parti à différentes reprises (Com. République de Marseille), Ministères etc... »

Une intégration dans l'appareil communiste avant-guerre apparait donc assez peu probable. Apparemment, Courtois n'a aucune source que Douzou n'avait pas. Une série d'affirmations de Courtois ne sont que des supputations plus ou moins plausibles.

- Que Jean Jérôme ait été une sorte d'agent traitant d'Aubrac, en 1946, pour les affaires indochinoises est extrêmement peu probable. Que Duclos ait eu des liens avec Aubrac à cette époque, pourquoi pas ? , mais il est tout à fait abusif de mélanger faits avérés et supputation.

- Lorsque Courtois écrit qu'Aubrac était un communiste « hors cadre », il laisse penser que cette section « hors cadre » aurait une signification précise. Sans doute un certain nombre de personnalités ont été dissuadées de prendre leurs cartes, la direction du Parti préférant avoir un contact direct non parasité par des secrétaires de sections et autres cadres intermédiaires nécessairement caporalistes, mais le regroupement de toutes ces personnalités dans une section hors-cadre ne repose sur aucune base sérieuse.

- Il ne fait pas de doute qu'Aubrac ait été bien introduit auprès du PCF, c'est Bartosek qui en a apporté la preuve. L'établissement de liens hiérarchique précis « le BERIM, société contrôlée par Jean Jérôme et Charles Hilsum » est tout à fait abusif, même si on peut estimer probable l'existence de liens entre Aubrac, Jean Jérôme et Hilsum.

Quant aux histoires de Lyon, mai 1943, je crois bien que Courtois n'apporte rien par rapport à Douzou, mais je préfère sur ce point laisser parler les caluirologues.

Emmanuel

*** / ***

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