L'exposé des motifs que tu invoques
se retourne entièrement contre la conclusion que tu en tires. Il est question, rapidement, de recherche des responsabilités, puis longuement de concorde nationale dans l'effort de redressement, y compris avec les parlemantaires de la Troisième.
Non seulement cela tourne le dos à l'idée d'un procès, mais cela confirme à merveille mon affirmation que la conversation Laval-Abetz du 19 juillet, dont nous n'avons pas de procès-verbal mais dont les suites sont éloquentes, a infléchi l'attitude de Vichy dans le sens d'une recherche punitive, et même sanglante, des "responsables de la guerre". La "confiance" du Reich, éternel mirage poursuivi par Laval, a été mise mise, par le diplomate allemand, à ce prix... comme un os qu'on relève au-dessus de la bouche du chien, pour le faire sauter plus haut.