Je suis le gendre posthume de Bob Mélot et ai fort bien connu son frère aîné Henri et, bien entendu, son épouse, mère de ma femme.
Et ma belle-mère et son beau-frère détestaient cet ouvrage pour non pas tant ce qu'il présente de Bob Mélot mais la manière dont l'auteur s'arroge la place glorieuse alors qu'il était strictement inconnu de la société européenne tant au Caire qu'à Alexandrie.
Bob Mélot s'était engagé volontaire, comme son frère aîné, durant la première guerre mondiale. Il s'y était illustré comme pilote. Tandis que son frère aîné Henri avait été le premier soldat décoré de l'Ordre de Léopold, décoration jusque là réservée aux officiers.
Bob Mélot n'était pas un "ancien homme d'affaires". Il l'était toujours lorsqu'il s'est porté volontaire dans l'armée britannique. Laquelle a, compte tenu de sa connaissance des différents dialectes bédouins, décidé de l'incorporer à ce qui deviendrait, plus tard, le 1st SAS. Et sa connaissance des dialectes mais aussi de ces Bédouins, il la tenait de 20 ans de relations commerciales avec eux.
Bob Mélot a, par la suite, été parachuté en France pour prendre le commandement d'un maquis et, apprenant la libération de Bruxelles, sa ville natale, a traversé des lignes allemandes désorganisées pour s'y rendre et retrouver sa mère et ses amis.
Il est mort bêtement, à la suite d'une erreur de conduite de son sergent Duncan xxx sur une petite route de Ronquières. Je ne me souviens plus à quelle date exacte, peu après la libération de Bruxelles et est enterré au cimetière militaire britannique de Bruxelles. |