Si tout le monde (ou presque) s'accorde à dire que le sauvetage des juifs (et les tziganes, tout le monde s'en fout ?) était impossible, il y a une sacrée marge entre réussir à "arrêter le massacre" et "ne rien faire du tout".
Connaissant le manque d'efficacité (peu de précision) des bombardiers stratégiques alliés, on ne peut que rejoindre l'avis de Tim Larribau, car ils auraient été parfaitement capables de balancer des bombes partout sauf sur les fours et les chambres à gaz des camps d'extermination.
De toute évidence il s'agissait plutôt d'une mission pour les "Mosquito" ou le Toupolev-2 (voire un simple Pe-2 si le front n'était pas trop loin) russe, bombardier en piqué, pour une frappe chirurgicale, du genre de la mission sur la prison d'Amiens. Ceci comprend bien entendu une excellente coopération avec les résistants (AK ou AL en Pologne par exemple) pour mener à bien l'opération (plans,résultats...).
Par ailleurs, il était également possible d'intervenir bien en amont des camps, en détruisant les voies ferrées ou en armant les ghettos par exemple, et créer d'autres difficultés de manière à reculer l'échéance le plus tard possible et de sauver ainsi le maximum de gens rien qu'en incrémentant la "pile d'attente" des condamnés, en attendant la libération finale.
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