| | | | La description du livre
| | Ligne de Front / Y. Kadari, V. Bernard (et alii) Ligne de Front n° 31 de Francis Deleu le jeudi 30 juin 2011 à 22h27+ Terreur dans les Ardennes - Pourquoi ? Comment ?Harcelés par la Résistance au moment de leur repli des Ardennes en septembre 1944, les grenadiers SS jurent qu’ils reviendront pour venger leurs morts ! Le 16 décembre suivant, l’offensive « Wacht am Rhein » leur donne l’occasion de mettre leur menace à exécution… Souvent évoquée, cette explication simpliste ne résiste pas à l’examen des faits : les assassinats sont en effet si nombreux pendant l’hiver 1944 qu’il faut bien émettre l’hypothèse de causes systémiques.
par Hugues Wenkin. + Le régiment « San Marco » au combat (1940-1943)Héritier d’une longue lignée de troupes de marine remontant à 1713, le Reggimento Marina s’est distingué durant la Grande Guerre dans la défense de la place forte de Venise. La Sérénissime, reconnaissante, obtient par décret royal en 1919 que le régiment porte le nom de Saint-Marc, évangéliste et patron de la cité. Dès lors, le lion ailé ornera le col et le revers des manches de l’uniforme des recrues.
par David Zambon. + Les Küstenjäger - Les Marines du Reich.En 1942, l’extension du théâtre des opérations à l’Est entraîne une multiplication des rivages à capturer ou à contrôler par la Wehrmacht. Inspiré par la création des Commandos britanniques, l’état-major allemand ordonne la formation d’une compagnie similaire. Très vite, elle sera amenée à intervenir en différents secteurs du front et deviendra un bataillon. C’est à ce moment que le surnom de Küstenjäger devient officiellement celui des soldats de cette nouvelle unité.
Par Pierre-Edouard Côte. + DOSSIER : Les mythes de la Seconde Guerre mondiale.
Avec 65 millions de morts (soit la population actuelle de la France), des combats s’étalant du cercle polaire norvégien à Madagascar et des îles Aléoutiennes à Saint-Pierre-et-Miquelon, un état de belligérance impliquant des géants tels que l’Union soviétique ou les États-Unis et des pays aussi modestes que le Luxembourg ou la Thaïlande, le plus grand conflit que l’humanité ait jamais connu ne pouvait que véhiculer de nombreux mythes. Forgés par la propagande, nés d’approximations journalistiques reprises à mauvais escient, inlassablement répandus à des fins de justifications politiques, les clichés abondent : Hitler guidé par la démence, lanciers polonais chargeant témérairement les Panzer sur leur monture, Armée française mise en déroute en mai-juin 1940, Waffen-SS armée d’élite, Moscou sauvée par les divisions sibériennes en décembre 1941, guerre propre en Afrique du Nord opposant Deutsches Afrika-Korps et 8th Army, Armée italienne médiocre, Stalingrad tournant de la Seconde Guerre mondiale, soldat japonais supérieur à ses ennemis dans la jungle, logistique de l’Armée américaine réglée comme une montre suisse… bon nombre de ces clichés perdurent encore, soixante-dix ans après les faits. Or, ces idées communément admises ont, pour beaucoup d’entre elles, altéré notre perception de l’Histoire, au point de s’imposer comme des évidences qui ne sauraient résister à une rigoureuse analyse des faits. À travers ce dossier, la rédaction de Ligne de Front se propose donc de revenir sur plusieurs mythes de la Seconde Guerre mondiale pour en démêler le vrai du faux. - La Waffen-SS : armée d'élite ?Magnifiée par la propagande nationalesocialiste durant ces six années de guerre, à peine édulcorée par une littérature nauséabonde des années 1970, l’image de la Waffen-SS est, encore aujourd’hui, très largement altérée par ces récits. En effet, soixante-dix ans après le conflit, les idées reçues perdurent à son sujet : unités d’élite entièrement mécanisées et suréquipées emportant tout sur leur passage dans les situations offensives, ou ne cédant pas un pouce de terrain en combat défensif, soldats de la division SS « Wiking » pouvant s’enorgueillir d’avoir les mains propres [à ce sujet se reporter à Batailles & Blindés n° 35], formation européenne au moral inébranlable unifiée dans son désir de faire barrage au communisme constituent autant de concepts tenus pour acquis. Au travers de plusieurs exemples, nous avons choisi de soulever quelques aspects méconnus des unités combattantes de l’Ordre noir qui tordent le cou au « mythe Waffen-SS ».
Par Yann Mahé. - Les Sibériens sauveur de Moscou ?Durant l’hiver 1941-42, il est communément admis que Moscou a été sauvée des griffes hitlériennes par les vaillantes et robustes divisions sibériennes de l’Armée rouge ; mais qu’en est-il réellement ?
Par Yann Galibois. - Les Français se sont-ils battus en 1940 ?« Neuf mois de belote, six semaines de course à pied », c’est sous cet aphorisme aussi cruel que percutant que l’écrivain Louis-Ferdinand Céline est parvenu à crucifier, en des termes indélébiles, la mémoire des combats menés en 1940, par ce qu’il qualifiait d’« Armée Ladoumègue », en référence aux exploits sportifs d’un célèbre coureur de demi-fond de l’époque.
Par Christophe Dutrône. - Les U.S.A. et la guerre.Entrés en guerre tardivement par rapport aux autres belligérants, les États-Unis d’Amérique ont rapidement rattrapés leur retard militaire ; sur le front de la propagande, les choses sont aussi allées très vite : il fallait en effet mobiliser le peuple américain pour l’effort de guerre et rassurer les Alliés. De cette stratégie de communication sont nés plusieurs mythes.
Par Guillaume Martinet. - La Cavalerie polonaise charge les Panzer.S’il est un peuple européen qui peut se targuer de posséder des cavaliers émérites, il s’agit bien des Polonais. De là à croire que les uhlans polonais ont chargé les Panzer d’Hitler à la lance en septembre 1939, il n’y a qu’un pas que certains franchissent encore allègrement au mépris de la plus élémentaire des réflexions : non, les Polonais ne sont pas suicidaires !
Par Yann Mahé. + Les premiers combats des SS de la « Nord » - La bataille de Salla - juillet 1941.Pour conquérir le port stratégique de Mourmansk, les Allemands peuvent s’appuyer sur l’Armée finlandaise ivre de vengeance après la guerre d’hiver de 1939-40. Mais la région est vaste, difficile d’accès et particulièrement hostile. Pour emporter la décision au centre du dispositif soviétique, le XXXVIe corps d’armée allemand compte donc aussi sur la seule division SS du secteur : la « Nord ». L’un de ses membres nous livre sa vision de la terrible bataille de Salla.
Par Didier Laugier. |
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