Au sommaire du n° 26 - Trucks & Tanks - forum "Livres de guerre"
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Trucks & Tanks / Collectif

 

Au sommaire du n° 26 de Francis Deleu le dimanche 26 juin 2011 à 11h34

+ Comment ça marche ? - La résistance des blindages.
Lorsqu’un projectile percute une plaque de blindage, la résistance de ce dernier est la résultante de quatre forces distinctes. Au XIXe siècle, un capitaine de la marine, Jacob de Marre, a modélisé les résultats de ses expériences dans une équation mathématique empirique. Cette formule est à la base de la théorie de la résistance des blindages. Elle mérite que l’on s’y attarde, car elle permet de comprendre les différents éléments qui permettent de prévoir le comportement théorique d’un blindage dans une situation donnée.
+ Merkava I & II - Le Goliath de Tsahal
Conceptualisé par le général Israël Tal, le Merkava – désignation apposée dès son origine et signifiant « char » (à chevaux) au sens antique du terme – est le char de combat standard de l’Armée israélienne. Conçu pour fournir au jeune État juif une indépendance militaire dans le domaine des matériels stratégiques, l’engin marque de son empreinte le sol du Moyen-Orient. L’histoire de cette machine devenue mythique est complexe. Ainsi, pour être complet sur le sujet, il faudrait des livres, voire même plusieurs volumes d’une encyclopédie pour en faire le tour. Le but de cette analyse n’est donc pas de décrire l’entièreté de sa genèse, mais, plus simplement, d’essayer de donner une idée de départ de son développement, au travers de quelques questions de base. Quelles sont ses caractéristiques ? Pour quelle raison a-t-il été construit ? Et dans quelles conditions.
+ DOSSIER - Quel était le meilleur char de la Seconde Guerre mondiale ?
Vaste question à laquelle nous allons tenter de répondre en examinant différents matériels à l’aune des trois grands critères définissant un char de combat : la protection, la mobilité et la puissance de feu. Au travers de fiches techniques détaillées, d’analyses point par point et de profils comparatifs, nous allons nous efforcer de confronter les forces et faiblesses des montures des Tankers, Panzerschützen, Frontoviki et autres équipages s’étant affrontés dans les plaines d’Europe, d’ouest en est. À la fin de cette étude, les chars les plus performants de la Seconde Guerre mondiale n’auront plus de secret pour vous !
+ Škoda T-21 - Le père des blindés hongrois
L’Arme blindée tchécoslovaque peut compter, au milieu des années 1930, sur un nombre relativement important de blindés légers, avec notamment les tankettes de type P-1, de « vieux » FT-17 et autres LT vz.34. Ce matériel, somme toute fort performant – surtout si l’on se réfère à ses homologues étrangers –, est d’un faible gabarit et commence à souffrir d’une usure avancée. Un tel état de fait permet certes aux militaires tchécoslovaques d’exécuter quelques actions fluides, d’ampleur et d’intensité limitées, mais entre cependant en opposition avec les doctrines tactiques alors en vigueur, davantage favorables au char de rupture. C’est au vu de cette carence que le ministère de la Guerre de la République tchécoslovaque lance, en 1938, un appel d’offres pour un nouveau blindé moyen.
+ Jagdpanzer IV - Un « Ersatz-Panther » ?
Le Jagdpanzer IV est souvent surnommé Guderian Ente ou canard de Guderian. Derrière ce sobriquet un peu ridicule se cache un engin à la carrière complexe qui, par un tour de passe-passe sémantique, va basculer du rôle de chasseur de chars à celui de char, alors que la principale différence entre les deux moutures se résume à un simple changement de canon ! Mais pourquoi les Allemands ont-ils dû développer une telle machine et la faire évoluer de cette manière ?
+ BAV - Le « canard » soviétique
Durant l’été 1944, lors de l’opération « Bagration », rien ne semble pouvoir arrêter la déferlante bolchevique. Le front défensif allemand explose sous les coups de boutoir des divisions blindées soviétiques. L’Ukraine, la Biélorussie, la Pologne sont ainsi conquises. L’offensive russe a tout balayé devant elle ; pourtant, les stratèges du Kremlin sont parfaitement conscients que le rythme de progression n’a pas été aussi satisfaisant qu’il aurait dû l’être. La résistance acharnée de la Wehrmacht et l’allongement des lignes de ravitaillement ont largement contribué à ralentir les troupes russes, tout comme les coupures humides : fleuves, rivières et autres cours d’eau ont constitué autant de barrières difficilement franchissables. Bien que le Génie ait déployé des trésors d’ingéniosité, avec des ponts préfabriqués ou de fortune, la durée de passage s’en est trouvée rallongée, laissant à l’ennemi le temps de se reprendre. Et encore, le bilan aurait pu être encore plus noir si l’Armée rouge n’avait pas bénéficié d’équipements amphibies américains livrés en 1943-44 dans le cadre de la loi du prêt-bail. Toutefois, cette dépendance au monde capitaliste déplaît souverainement à Moscou, qui souhaiterait faire appel à son industrie nationale.
+ M5 et M5A1 - À la pointe de la reconnaissance
La famille des chars légers américains M3 est une lignée pleine de défauts de conception. Elle est cependant restée en service jusqu’à la fin de la guerre, faute de remplaçant adéquat en nombre suffisant. L’Armée américaine se réserve pour elle-même les versions les plus abouties de l’engin : les M5 et M5A1.
+ Comparatif : Sd.Kfz. 251 Ausf. D vs Half-Track M3A1
Aussi efficient soit un char, il serait erroné de penser qu’il est en mesure d’évoluer seul sur un champ de bataille. Si les blindés sont essentiels aux manoeuvres destinées à percer un front, ils n’en demeurent pas moins extrêmement vulnérables une fois isolés en pointe de l’offensive. Par ailleurs, les équipages n’ont pas les moyens de tenir les territoires conquis. L’infanterie entre alors en scène. Véritable flanc-garde de leurs frères d’armes, elle les appuie face aux menaces antichars, tout en étant capable de repousser une contre-attaque. Durant l’entre-deux-guerres, la vitesse de progression des divisions cuirassées étant largement supérieure à celle d’un homme à pied ou en camion, se pose la question de véritables transports de troupes susceptibles de suivre le rythme, tout en proposant un minimum de sécurité aux fantassins. Les engins tout-chenillés étant difficiles à piloter, la solution du semi-chenillé s’impose « naturellement ». Tandis que l’US Army aligne l’Half-Track M3A1, la Wehrmacht fait confiance au Sonderkraftfahrzeug 251 (ou Sd.Kfz. 251).

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