L'histoire de la SGM a ceci de passionnant qu'elle nous donne de bons renseignements sur la façon dont fontionne les démocraties occidentales.
Dans les années 30 l'internationalisme communiste menait une lutte par dessus les frontières, le pays c'était le monde
Ces quelques lignes montrent assez abruptement que tout patriotisme était exclu et contraire à la lutte de classe:
Dans le cas de la Suisse la gauche modérée a rejeté cette doctrine.
Les démocraties occidentales fonctionnent sur le principe de la dualité gauche/droite, lesquelles sont en lutte permanente, une sorte de guerre civile. Cette lutte n'a que faire des frontières et du patriotisme.
Ce qui fait qu'à cet internationalisme de gauche s'est opposé un internationalisme de droite, avant tout financier. Et qui avait également peu d'intérêt pour le patriotisme. Financiers unissez-vous !
Seulement si, aujourd'hui tout est sû ou à peu près sur l'internationalisme communiste, il en est tout autre sur l'internationalisme financier des années 30. L'occultation de leur Banque des Réglements Internationaux au profit du soit-disant autofinancement allemand en est la preuve.
C'est donc la doctrine internationaliste qui peut nous éclairer du pourquoi on a financé le réarmement allemand, en se fichant complètement de toute idée patriotique pouvant opposer les peuples.